Maxime SOREL, cap vers le pays de l’oxygène rare

D’ici le 5 avril, date du départ de Maxime Sorel et son acolyte – alpiniste Guillaume Vallot au Népal, le duo va intensifier ses entraînements afin d’être prêt pour tenter l’ascension de l’Everest. Maxime Sorel, depuis son arrivée en cinquième position sur la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, à bord de son rutilant V and B – Monbana – Mayenne, est concentré sur cette tentative qu’il souhaite faire partager au plus grand nombre pour Vaincre La Mucoviscidose. Elle pourrait faire de lui le premier homme à avoir réalisé un Vendée Globe, l’Everest des mers, et atteindre le toit du Monde.

En tout cas, le navigateur s’y prépare ardemment et enchaîne depuis quelques mois les séances en montagne et la préparation physique et mentale en centre d’entraînement. Maxime n’est pas du genre à se lancer un défi et le préparer de façon hasardeuse. L’ingénieur de formation met tout de son côté pour réussir à aller en haut de l’Everest et appréhender les nombreuses facettes de ce défi qui, quoi qu’on en dise, n’est pas si simple à réaliser (70% des tentatives échouent). Sur les traces du néozélandais Edmund Hillary et de son sherpa Tensing Norgay, premiers hommes à atteindre le sommet le 29 mai 1953, Maxime, parrain national de l’association Vaincre la Mucoviscidose, en compagnie de l’alpiniste expérimenté Guillaume Vallot, alterne séance dans les Alpes et préparation spécifique chez 321 Perform, et selon ses mots “commence à maîtriser son sujet bien qu’il reste encore du travail”.

Le diable se cache dans les détails

« L’idée ces derniers temps est d’appréhender un métier que je découvre : alpiniste. Avec Guillaume, nous faisons beaucoup d’activités. Cela va de l’ascension de cascades de glace à de longues marches en altitude sur les sublimes crêtes et arêtes des montagnes. Nous montons peu à peu en puissance. Nous avons commencé par des séances journalières. Nous allons maintenant enchaîner avec des expéditions plus longues en passant des nuits en haute altitude. J’apprends énormément et je me rends de plus en plus compte de la méticulosité de l’exercice. Le placement du poids du corps sur des sols mouvants, l’altitude qui perturbe les sens, l’appréhension du vide, la préparation très importante du matériel, l’étude du parcours, son relief et ses particularités météorologiques… sont autant de choses à maîtriser. Par exemple, il ne faut jamais poser ton gant sur le sol, car il peut se retrouver complètement glacé et tu ne pourras plus l’utiliser. Le changement de matériel est aussi un élément crucial, car en montagne on passe assez vite d’un ustensile à l’autre et il faut savoir le faire : le passage des skis de randonnée aux crampons, la préparation des baudriers… ce sont des phases de transition importantes dans un milieu hostile. La préparation de l’alimentation est également un sujet que je traite avec Myriam Charles – Moreau, la nutritionniste avec qui je travaille conjointement depuis quelques années. Bref, il s’agit d’être assez cartésien et d’entrer fortement dans le détail afin de ne pas compromettre l’expédition et qu’une mauvaise manipulation ait des conséquences physiques » confie Maxime Sorel.

Véritable coach d’entraînement, Guillaume Vallot précise : “Le but du jeu de nos expéditions d’entraînement est que Maxime prenne le temps de devenir alpiniste. Cela lui permettra non seulement de prendre du plaisir, mais également d’assurer un maximum de sécurité. Il faut bien avoir en tête que peu de personnes réalisent l’exploit de gravir l’Everest, et que l’exercice est très exigeant. Une tempête sur l’Everest peut être fatale ! Nous nous entraînons pour être prêts à cela, être à l’aise avec la montagne, les éléments, nos ressentis, pour ne pas générer de stress inutile. Je vois une vraie évolution dans la préparation de Maxime. Il est très attiré par la montagne… Depuis peu, il n’hésite pas à évoluer en tête de cordée, il accepte que la montagne soit un milieu engagé et souvent dangereux. Être alpiniste c’est se délester du mode “course” et appréhender une épreuve dans la durée, partager ses doutes et prendre le temps d’aller au bout. D’ici le grand départ, il nous reste à vivre une expérience forte en haute altitude afin d’enclencher le mode globule rouge dans nos corps ! Ce sera autour du mont Rose où nous pourrons évoluer et dormir à plus de 4500 mètres d’altitude.”

Une fois au Népal, Guillaume Vallot enfilera sa casquette de chef d’expédition : “si peu de personnes arrivent au sommet de l’Everest, c’est surtout parce qu’on ne sait pas comment nos corps réagissent à l’altitude. Une expédition bien menée est une expédition où l’on réussit à bien gérer l’acclimatation, mais aussi le moral du groupe et nos capacités physiques. À moi de tout faire dans les règles de l’art pour pouvoir appréhender au mieux tous ces facteurs. On s’est également entouré de Yan Giezendanner, la référence mondiale du routage météo en Himalaya. Il réalise un travail très précis sur la force des vents et du fameux jet-stream* dans l’Himalaya. Le vent sera notre pire ennemi là-haut.”

Des chiffres, des chiffres !

Entre-temps, Maxime, quand il est en bas, a incorporé un centre d’entraînement sportif très pointu. 321 Perform lui permet de progresser physiquement, physiologiquement et mentalement. Le centre est équipé d’un matériel qui a permis de tester toutes les caractéristiques physiques, mentales et cognitives de Maxime. De nombreux tests ont été réalisés afin de mieux comprendre ses caractéristiques physiques, la gestion de ses émotions, sa concentration, sa combativité, sa résistance au stress, sa vitesse d’analyse, ses qualités visuelles… « J’ai un gros besoin de ces chiffres pour avancer. J’ai été voir 321 Perform pour en avoir notamment. À la base, j’avais envie de me préparer autrement pour ma participation au prochain Vendée Globe, mon objectif principal. Le nouveau bateau est plus technique et sollicitant, nos objectifs sont davantage liés à la performance et 321 Perform me permet de collecter des données qui me servent beaucoup. Nous travaillons sur tous les muscles, la force et l’intracellulaire. Ces mesures m’améliorent significativement physiquement. Je n’ai jamais été aussi fort au niveau de mes jambes et mon corps a évolué pour s’adapter au froid notamment. Nous travaillons aussi sur le cognitif et sur la récupération voire sur la réparation de quelques liaisons physiques grâce à la combinaison d’un caisson hyperbare et d’apports en oxygène. »

Le 5 avril au Népal

C’est dans le Queyras, fief de Guillaume Vallot, que Maxime s’entraîne actuellement. Il sera ensuite plutôt du côté de Chamonix. « Nous avons prévu un dernier stage aux alentours du 20 mars afin d’être prêts avant notre départ pour le Népal.» Le but sera ensuite de s’acclimater aux lieux avec un trek vers le premier camp de base, l’ascension du Lobuche puis des expéditions vers les camps de base 1 et 2. Le duo sera alors OK pour le grand départ. Le double Everest est un défi mené pour Vaincre la Mucoviscidose. L’objectif de Maxime est de sensibiliser et récolter des dons pour l’association et vivre au sommet de l’Everest ce que ressent un patient en attente de greffe (30% de capacité respiratoire). Enfin, Maxime souhaite démontrer que rien n’est impossible, surtout croire en nos rêves les plus fous.

Championne du MONDE

Fantastique ! A Bakuriani en Géorgie, en ce début d’après-midi, Perrine Laffont s’impose en super finale du Championnat du Monde de ski de bosses dans la catégorie « simple ». La tenante du titre, elle avait remporté son premier titre en simple il y a deux ans au Kazakhstan, est de nouveau Championne du Monde ! Perrine a été magistrale tout au long des runs de la journée et est de retour à très, très haut niveau dans une année post-olympique qui n’est jamais un long fleuve tranquille pour les athlètes. L’ariégeoise va dès maintenant retourner dans sa bulle de concentration car demain se jouera les épreuves « parallèle », une spécialité de la reine incontestée des bosses qui décidément a une capacité hors norme à se surpasser dans les grands moments.

« C’est juste incroyable. Je reviens à mon summum. C’est beaucoup, beaucoup d’effort pour en arriver là. Revenir à si haut niveau une année après le Jeux Olympiques, c’est vraiment satisfaisant. J’étais très libérée ce jour sur les skis. Merci à tous, mes supporters, ma famille, mes partenaires, mon staff, la Fédération. »   

Emilien Jacquelin met un terme à sa saison

Une semaine après un titre mondial remporté avec le relais masculin Français lors des championnats du monde de biathlon à Oberhof, le Villardien Emilien Jacquelin a décidé de mettre un terme à cette saison 2022/2023 en cours.

Alors qu’il reste encore trois épreuves de Coupe du Monde à disputer, Emilien, actuellement 10ème du classement général provisoire dominé par Johannes Boe, ne s’estime plus en mesure de pratiquer son sport comme il le souhaite, c’est à dire au plus haut niveau et en capacité de jouer des titres. Un manque de fraîcheur physique et mentale l’empêche de se sublimer et de pratiquer sa discipline avec le niveau d’excellence souhaité.

Sur la brèche au plus haut niveau de sa discipline depuis de nombreuses années, Emilien aspire à un véritable « break » dans sa carrière afin de laisser naturellement revenir ce petit supplément d’âme qui fait la différence entre « pratiquer » et gagner.

Le show Perrine Laffont aux Monts d’Olmes

Alors que la championne Olympique 2018 de ski de bosses est actuellement en pleine préparation pour le Championnat du Monde de la discipline qui aura lieu le week-end prochain en Georgie, l’équipe du Perrine Laffont Winter Camp s’affaire afin de préparer la quatrième édition de l’événement de Perrine le 11 mars sur ses terres ariégeoises aux Monts d’Olmes, sa station d’origine.

Au fil des années, Le Perrine Laffont Winter Camp prend du coffre et devient peu à peu un événement incontournable pour les passionnés de ski et les fans de Perrine Laffont, la reine mondiale du ski de bosses, 28 victoires en Coupe du Monde. Durant une journée de manifestation, le public aura l’occasion de partager des moments inédits avec la championne et de participer à de nombreuses animations autour du ski de bosses.

Au programme : initiation au ski de bosses sur la Jib Zone, ski freestyle et appréhension de l’écologie et du sport santé… Le tout se clôturera par une descente aux flambeaux et un feu d’artifice.

« J’ai hâte » déclare Perrine. « Cette journée de partage est devenue un événement incontournable dans ma saison de compétitions. Je suis ravie de partager mes aventures avec un maximum de monde et de proposer de nombreuses activités au public présent autour du ski de bosses, du freestyle, du sport santé et de l’écologie, des thématiques qui me tiennent à cœur. »

Le Perrine Laffont Winter Camp se déplacera ensuite et pour la première fois à Megève les 1 et 2 avril dans le cadre du Back to Back Freeski Invitational.

INVITATION PRESSE : Perrine Laffont répondra à vos questions le 11 mars à 9h30 en amont du Perrine Laffont Winter Camp aux Monts d’Olmes. RDV au service des caisses de la station Monts d’Olmes. Réponse souhaitée quant à votre présence à agence@tbpress.fr

Le programme du 11 mars :

10h : discours de Perrine + ouvertures des activités

14h : initiation ski de bosses sur la Jib Zone

16h : Remise des prix/tirages au sort du parcours avec le passeport

20h : descente aux flambeaux avec Perrine

Feu d’artifice pour clôturer la journée.

 

Le Perrine Laffont Winter Camp se tient grâce au soutien de la Communauté de communes du Monts d’Olmes, la station des Monts d’Olmes, le département de l’Ariège, la Région Occitanie, EDF, Eau Neuve, Groupe Peyrot Automobiles et SAVACEM

 

 

TR Racing : deux bateaux pour le Vendée Globe

TR Racing, l’écurie de course au large de Thomas Ruyant, vainqueur de la dernière édition de la transat Jacques Vabre et de la Route du Rhum, poursuit son développement en lançant dès cette année 2023 un double défi nautique et technologique.

Sam Goodchild rejoint TR Racing

Le skipper Sam Goodchild intègre la structure lorientaise fondée en 2018 par Thomas Ruyant et Alexandre Fayeulle, et dirigée par Thomas Gavériaux. Le navigateur britannique naviguera sur le plan Verdier 2019 (ex LinkedOut) de Thomas Ruyant avec pour ambition de performer sur le prochain Vendée Globe. Leyton, cabinet de conseil international, partenaire historique de Sam, rejoint également TR Racing comme partenaire au côté d’Advens, leader de la cybersécurité, et soutien de TR Racing depuis sa création.

Deux voiliers pour le Vendée Globe, un bâtiment « totem »

TR Racing passe la vitesse supérieure et pilotera techniquement et sportivement deux projets IMOCA, convaincu que ce fonctionnement viendra nourrir et optimiser la performance de l’équipe à tous les niveaux.

Ce développement majeur, avec deux navigateurs de très haut niveau, et deux foilers de dernière génération, est accompagné par la construction d’un bâtiment lancé récemment par TR Racing. Situé au pied des façades monumentales et préservées du K4 à Lorient, il se dressera à la croisée des ports de pêche et de course au large. Dessiné par le cabinet d’architecture, « Bertin-Bichet Architecte », ce bâtiment innovant et durable incarnera les valeurs et les ambitions de l’écurie, offrant un cadre de travail et d’activation unique à l’équipe et ses partenaires.

Ils ont dit :

Sam Goodchild, actuellement en course sur The Ocean Race et en tête au classement général : « Je suis ravi d’incorporer TR Racing avec le soutien renouvelé de Leyton et désormais celui d’Advens. C’est une grande satisfaction pour moi d’intégrer cette équipe très expérimentée à bord d’un foiler très performant qui a remporté avec Thomas la Transat Jacques Vabre et la Route du Rhum. Je vais bénéficier d’une expertise de haut niveau afin d’apprendre vite et être performant dès 2023 en vue de participer au prochain Vendée Globe. C’est en quelque sorte un rêve éveillé qui va me permettre de franchir de grandes étapes techniques et sportives. »

Thomas Ruyant : « Je suis impatient ! Avec l’arrivée de Sam, TR Racing continue sa croissance et devient un acteur incontournable de la course au large. Nous l’accompagnerons pour qu’il performe le plus vite possible à bord d’un voilier très abouti. Cette collaboration inédite va enrichir et encore faire monter en compétences toutes nos équipes ainsi que les performances de nos voiliers. Nous allons nous appuyer sur toute notre expérience accumulée ces dernières années, et je suis certain que cette dynamique de groupe nous donnera les moyens d’atteindre nos objectifs sportifs. Advens 2 est actuellement dans sa dernière phase de construction chez CDK à Lorient, et sera l’aboutissement d’un long travail de réflexion effectué avec notre design team emmené par Antoine Koch, le cabinet Finot Conq, et le bureau d’études TR Racing. La mise à l’eau est prévue mi-mars »

Thomas Gavériaux, directeur général de TR Racing : « L’arrivée de Sam Goodchild marque une étape supplémentaire dans la croissance de TR Racing. Avec Advens et Leyton, l’équipe s’agrandit, son fonctionnement évolue et est repensé pour mettre l’intelligence collective au service de la performance autour de Thomas et Sam. Ce sont depuis le début de l’année 25 experts qui travaillent quotidiennement chez TR Racing, partageant leurs savoir-faire, leurs expertises acquises sur des projets et des supports différents, tous avec la même ambition, la même envie de performer, de réussir. Nous avons lancé simultanément la construction d’un bâtiment totem, qui abritera notre équipe et nos 2 IMOCA, et qui va nous permettre de développer un écosystème autour de TR Racing, en réunissant des acteurs de la tech au service du monde maritime de demain. »