L’Agence TB Press, après une belle année, passe en mode “repos” et ne sera pas opérationnelle avant le 15 janvier matin.

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Bonnes fêtes à tous !

Tanguy Blondel

 

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Trophées du Sport responsable : les vainqueurs sont ?

En cette fin de journée s’est tenue la remise des Trophées du Sport responsable au Pavillon Champs-Elysées à Paris. À l’initiative de Generali, 250 structures sportives dans 39 disciplines ont répondu, en 2017, à l’appel Sport responsable qui met à l’honneur des actions exemplaires.

L’Association sportive Los Sautaprats Coarraze Nay dans la catégorie « accessibilité », les mousquetaires de Joinville dans la catégorie « mixité », le Paris Université Club dans la catégorie « santé et prévention », le Kawann Triathlon Club dans la catégorie « éco-responsabilité », l’association badminton Salbris dans la catégorie « insertion et reconversion », l’USC Bonneuil dans la catégorie « fairplay et citoyenneté », la Fédération Nationale CAMI Sport & Cancer dans la catégorie « acteurs engagés » remportent les trophées 2017 et ont reçu, des mains de Sébastien Chabal, président du jury, et de nombreux experts présents, leurs récompenses.

La démarche Sport responsable, après six ans d’existence, continue à prendre de l’ampleur. Rendez-vous en 2018 pour une nouvelle édition et la découverte de nouvelles initiatives vertueuses dans le monde du sport amateur et professionnel.

Jean-Laurent Granier, président-directeur général de Generali : « Le Sport responsable est une initiative à laquelle nous sommes particulièrement attachés car cela permet à travers l’engagement dans le sport de promouvoir le lien social, l’éducation et de mobiliser beaucoup d’énergie, autant de valeurs auxquelles Generali France est très attaché. »

Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable : « Nous avons encore vu et récompensé ce soir de belles initiatives de structures qui viennent des quatre coins de la France. Elles naissent grâce à beaucoup de volonté et d’envie. Nous pouvons être fiers d’avoir mis à l’honneur de si beaux exemples dans le sport. Sport responsable est en train de se propager et c’est vraiment une bonne chose. Rendez-vous en 2018 ! »

Patricia Vignau, Association sportive Los Sautaprats Coarraze Nay, vainqueur dans la catégorie « accessibilité » : « Notre initiative est essentiellement axée sur la pratique du trampoline et de la gym pour des personnes valides et handicapés. Ils exercent ensemble. Nous sommes vraiment pour une grande mixité. Par exemple, l’un de nos jeunes handicapés a intégré une compétition pour valide et a remporté un challenge Handi Trompo ! Nous accueillons des jeunes handicapés toute l’année parmi nos 200 adhérents et nous allons continuer dans ce sens en espérant monter en puissance. »

Cécile Denise, les mousquetaires de Joinville, vainqueur dans la catégorie « mixité » : « J’ai commencé l’escrime car je ne me sentais pas bien. J’avais besoin de temps pour moi. Je suis ensuite devenue présidente des mousquetaires de Joinville et j’ai décidé très vite d’ouvrir une section pour les femmes afin de les pousser à faire des choses pour elles et uniquement pour elles. En parallèle, nous avons développé des activités autour du sport santé et pour tous avec une section pour la pratique des seniors venus de nos maisons de retraite mais aussi de l’escrime pour des enfants issus d’écoles spécifiques, des cours pour les bébés et également du handi-escrime.  Nous mixons l’ensemble de ces acteurs toute l’année. Par exemple, de mon côté, je tire régulièrement contre notre éducatrice qui est en fauteuil. Nous avons vraiment la volonté de démontrer que l’on peut se rattacher à la société par le sport. Le sport est une leçon de vie. »

Cédric Grojean, Association Badminton Salbris, vainqueur dans la catégorie « insertion et reconversion » : « Le club est engagé depuis plusieurs années sur la logique Sport responsable. Nous avons mis en place en 2017 un créneau de badminton à destination des demandeurs d’asile. Ce dernier fonctionne vraiment bien avec régulièrement 20 demandeurs qui suivent nos animations faites de badminton évidemment mais aussi de football en salle. Nous incitons également les demandeurs d’asile à s’impliquer dans l’association, notamment lors de déplacement. Nous utilisons également le prétexte badminton pour organiser des échanges entre des demandeurs d’emplois, des entreprises et carrément les membres du pôle emploi de notre secteur. Ces activités, que nous avons dénommées « Badmin job meeting », permettent de mélanger les populations, voire pour certaines, de décrocher un emploi ! Enfin, nous sensibilisons nos adhérents à l’éco-responsabilité toute l’année. »

Nacer Khalid, « Idéalement Sport », USC Bonneuil, vainqueur dans la catégorie « fairplay et citoyenneté » : « Nous sommes des habitués de la démarche Sport responsable de Generali puisque nous avions reçu un trophée des mains de Zinedine Zidane en 2015. Comme nous avons beaucoup évolué depuis, nous avons à nouveau tenté notre chance ! Idéalement Sport intervient en milieu carcéral dans le Val-de- Marne mais aussi dans toute l’Ile-de-France. Dans ce cadre, nous luttons conte la récidive à travers les règles du sport et nous aidons à la réinsertion à travers nos éducateurs spécialisés. Nous avons créé il y a peu une structure afin de faire connaître la pratique du sport à des enfants qui sont dans un régime de réparation judiciaire. Contents, nous avons l’impression que ça marche vraiment et que le sport est un bon moyen de réintégrer les jeunes dans la société. »

Charles-Henri Bernardi, Paris Université Club, vainqueur dans la catégorie « santé et prévention »« Nous nous sommes présentés à la démarche Sport responsable surtout pour obtenir un label. Nous nous sommes alors pris au jeu et nous avons candidaté pour les trophées du Sport responsable car nous mettons en place des initiatives sur quasiment l’ensemble des points de la charte Sport responsable. Par exemple, je pense à notre section sportive pour les enfants de 3 ans. Nous sommes un club omnisport, cela permet aux jeunes d’exercer un maximum de sports différents et ensuite de faire leurs choix. Nous poussons aussi pour la pratique du sport féminin tout comme la possibilité pour des personnes handicapés de faire de l’athlétisme. Enfin, en mars 2017, nous avons créé une section « sport santé » afin d’ouvrir le sport à des non-sportifs, à des sédentaires. »

Antoine Dartigues, Fédération Nationale CAMI Sport & Cancer, vainqueur dans la catégorie « acteurs engagés » : « Nous connaissions la démarche Sport responsable à travers Generali avec qui nous sommes en contact depuis un moment. Nous avons donc décidé d’entrer dans le jeu Sport responsable car nous sommes totalement inscrits dans le sport santé en mettant en place des programmes thérapeutiques sportifs pour les personnes atteintes du cancer. Nous intervenons avec des praticiens médico – sportif auprès des patients qui sont à l’hôpital mais aussi ensuite avec des séances proposées à des personnes en cours de traitement. Enfin, nous formons des éducateurs de clubs afin d’accueillir les patients dans chaque structure. Concrètement, nous proposons la pratique d’un yoga tonique. »

Olivia Epoupa, bien dans ses baskets !

La jeune basketteuse Olivia Epoupa, meneuse de jeu de l’Equipe de France de Basket et du club de Galatasaray Istanbul, a débuté de belle manière sa saison 2017 – 2018. La joueuse, originaire de Paris, est entrée de plain-pied dans sa nouvelle vie stambouliote rythmée par un match tous les trois jours. Entretien…

1) Comment s’est déroulée votre adaptation à votre nouveau club, Galatassaray Istanbul ?

Fin août – début septembre, nous avons enchaîné les matchs de préparation afin d’être ok pour notre saison. Il est important de trouver les automatismes puisque nous sommes une nouvelle équipe. J’ai aussi découvert un nouveau pays, une nouvelle ville, une nouvelle vie à Istanbul, et mon intégration se passe très bien. Nous communiquons entre nous le plus souvent en anglais et j’essaie d’apprendre quelques mots de la langue turque. J’ai intégré un grand club, tout est mis en œuvre pour atteindre nos objectifs. Je suis aussi particulièrement heureuse de découvrir une ferveur sans commune mesure des supporters. A chaque déplacement, ils sont au moins 100 à nous suivre sans parler des matchs à domicile où nous sentons vraiment le soutien du 6ème joueur ! Istanbul est très vaste. Il y a pas mal de diversité culturelle et de monument historique à visiter. Je dois dire que je n’ai pas beaucoup de temps pour me distraire avec deux matchs par semaine. C’est un peu basket, voiture pour aller à l’entraînement et repos !

2) Pouvez-vous nous parler du Championnat Turque ?

Je le savais avant de venir mais maintenant que j’y suis, je confirme qu’il est très relevé. J’ai l’impression de jouer des matchs d’Euroleague à chaque match de championnat ! Sur neuf matchs, nous en avons gagné cinq (5 victoires et 4 défaites). Notre équipe est en train de se mettre en place. Il est important d’enchaîner les victoires à domicile et d’avoir une stabilité à l’extérieur si nous souhaitons atteindre nos objectifs. De mon côté, je me sens de mieux en mieux. Avec Marina Maljković, notre coach, on doit toujours prouver, à chaque entrainement, et à chaque match, il n’y a pas de zone de confort. C’est pour moi un vrai challenge individuel dans ma progression en tant que joueuse.

3) Quel est pour l’instant votre parcours en Euroleague ?

A ce jour, nous totalisons un bilan de quatre victoires contre trois défaites. Nous avons perdu quelques joueuses majeures à certains matchs ce qui a été pénalisant. Nous devons apprendre de nos erreurs et ne pas les reproduire. Nous allons avoir une 2ème partie de saison très intéressante et très relevée, il va falloir emmagasiner le plus de victoire pour prétendre au Final 8.

4) Et l’Equipe de France ?

Tout d’abord c’est toujours une immense fierté d’être appelée en Equipe de France. Notre dernier rassemblement était important pour la qualification pour le prochain Championnat d’Europe 2019 afin d’engendrer un maximum de victoire pour terminer à la première place du groupe.

Nous avons fait preuve de sérieux lors de nos deux premières rencontres contre la Finlande et la Roumanie. Il va falloir continuer sur notre lancée. Nous rencontrerons un adversaire coriace début février: la Slovénie.

Un nouveau Nautic de Paris pour J Composites

 

Le 27 mai 2016, J 112E J Composites
Photo © Jean-Marie LIOT

Du 2 au 10 décembre, le constructeur vendéen J composites fera une escale dans la capitale à l’occasion du traditionnel Nautic de Paris. La marque présentera deux voiliers : le J/112 dans sa version Elégance et le J/70, le petit monotype « best seller ».

Rendez-vous est pris Hall 1 Allée G Stand 35 porte de Versailles ! Les équipes de J Composites ont pour objectif d’insister auprès de leur clientèle sur la qualité de leurs voiliers en mode « croisière ». « Le J/112 Elégance est plébiscité par les propriétaires avides de grand large et de croisière » explique Fred Bouvier, responsable commercial. « Nous avons déjà vendu 30 J/112 Elégance et nous avons de vrais bons retours de nos clients qui viendront partager leur expérience lors du Nautic. »

Dans la gamme « one design », J Composites exposera également le J/70, le monotype en vogue puisque récemment à Porto Cervio, 160 unités étaient sur les lignes de départ et que la société nautique de la Trinité-sur-Mer a décidé d’élargir sa flotte avec le J/70. « C’est une très bonne nouvelle » insiste Fred. « Contrairement à de nombreux clubs en Europe, nous n’avons pas encore réussi à bien faire connaître le J/70 auprès des clubs français. La SNT a décidé de s’y mettre car le J/70 est un voilier rapide, ludique qui convient parfaitement à la jeunesse. » Enfin, n’oublions pas l’activité toujours forte de la classe française des J/80 au Nautic avec la tenue de son assemblée générale en vue d’une saison 2018 qui verra comme point d’orgue, en juillet, le Championnat du Monde de la série aux Sables d’Olonne.

Une deuxième place en OR !

Quel finish ! Dix-sept minutes : tel aura finalement été l’écart entre V and B et AINA Enfance et Avenir sur la ligne d’arrivée de la 13e édition de la Transat Jacques Vabre, peu après minuit, la nuit dernière. Dérisoire à l’échelle de l’Atlantique et des 4 350 milles du parcours entre le Havre et Salvador de Bahia (Brésil), mais parfaitement représentatif de l’intensité de la course qui s’est jouée au contact du début à la fin pour le trio de tête. Si l’avantage a tourné dans tous derniers milles à l’avantage de Maxime Sorel et Antoine Carpentier, Aymeric Chappellier et Arthur Le Vaillant bouclent l’aventure à une très belle deuxième place après avoir fait preuve d’une détermination et d’une volonté remarquables.

« Le match a été incroyable entre V and B, Imerys Clean Energy et nous. De Madère jusqu’à l’arrivée, nous nous sommes tirés la bourre en mode « régate », en nous rendant coup pour coup », a commenté Aymeric Chappellier qui a avalé les 4 350 milles du parcours à un rythme effréné et qui n’a jamais cessé de se battre lors de ces 17 jours de course. « Nous avons laissé filer la première place dans les 150 derniers milles, après une nuit difficile lors de laquelle nous avons déchiré notre spi avant de prendre successivement deux filets dans la quille », a indiqué le skipper d’AINA Enfance et Avenir qui a, malgré ça, continué de s’accrocher jusqu’au bout. « Sans doute qu’avec la fatigue accumulée, nous avons manqué d’un peu de lucidité car nous avons réussi à nous dépatouiller rapidement du premier, mais nous avons percuté un peu tard que nous en avions un deuxième alors que nous avions, de ce fait, un petit déficit de vitesse par rapport à V and B », a avoué le navigateur Rochelais qui n’a ensuite plus réellement été en mesure de réussir à revenir sur son concurrent. « Alors qu’on avait de l’avance (environ 5 milles, ndlr), avec cette histoire, on s’est retrouvé un demi mille derrière lui. Dès lors, ça a été compliqué d’imaginer se refaire », a ajouté Aymeric qui n’a, de fait, pas eu de petit coup à tenter pour revenir au score et qui a ainsi laissé filer la victoire.

Un potentiel énorme

« C’est un peu dur de passer si près et de ne pas y arriver. Ça s’est joué à très peu de chose. Evidemment, c’est un peu frustrant mais c’est ainsi. L’année prochaine, à Pointe-à-Pitre, ce sera la bonne », a assuré Aymeric qui a, de fait, confirmé encore une fois après les Sables – Horta – Les Sables en juillet dernier, qu’il était incontestablement l’un des hommes à battre du circuit Class40. « Lors de ces 17 jours de course, j’ai énormément appris, sur moi et sur le bateau », a confié le jeune marin, rappelant à juste titre que son bateau a été mis à l’eau en juin dernier alors que Maxime Sorel dispose, lui, de deux années de recul, de fiabilisation et de perfectionnement de sa monture. « AINA Enfance et Avenir a un très gros potentiel. Cela me transcende et me donne deux fois plus de motivation pour la Route du Rhum », a relaté l’ingénieur qui peut non seulement se satisfaire des grandes capacités de sa machine, mais aussi de la manière dont lui et Arthur ont mené leur transat. « Dans l’ensemble, on a effectivement bien maîtrisé notre course. On a su lâcher des milles dans le vent fort au début pour ne rien casser, tout en restant au contact. Ensuite, on a suivi notre plan tranquillement, sans bourriner. Bien sûr, on a commis quelques petites erreurs, la plupart du temps liées au fait qu’on ne connait pas encore le bateau à 100%, mais globalement, on a fait de belles trajectoires », a annoncé le skipper, par ailleurs ravi de son duo avec Arthur Le Vaillant.

La Route du Rhum d’ores et déjà en ligne de mire

« On a pris énormément de plaisir à naviguer ensemble. On a toujours été très complémentaire et on s’est constamment motivé mutuellement », a-t-il expliqué. Sentiment partagé par son acolyte. « On a vraiment bien fonctionné ensemble. On s’est donné à fond en permanence. On s’est investi corps et âme dans l’histoire pour performer et faire plaisir à tous les gens formidables qui soutiennent ce projet. Au final, on monte sur la deuxième marche du podium. C’est assurément un bon résultat. Notre objectif de départ était de finir dans le Top 3. Le contrat est ainsi rempli », a commenté le jeune co-skipper d’AINA Enfance et Avenir qui gardera en tête une foule de choses. « Il y a eu des très bons moments. De plus, j’ai appris énormément au côté d’Aymeric qui est quelqu’un de très exigeant. La victoire était vraiment à notre portée et c’est précisément ce que nous allons retenir. Globalement, cette Transat Jacques Vabre a été magique. Vraiment magique. Il y a eu des jours où je me suis demandé comment il allait être possible de tenir la cadence mais à chaque fois, on a réussi à se dépasser et ça, c’est formidable », a terminé Arthur Le Vaillant qui va, tout comme son co-skipper, profiter de quelques jours de repos bien mérités après cette Route du Café digne d’une épreuve de match-racing. « On va atterrir doucement mais l’idée, c’est de ne pas perdre de temps. De mon côté, je rentre en France début décembre et j’ai d’ores et déjà prévu de commencer les entraînements dans la foulée car je n’ai d’ores et déjà plus qu’un seul objectif : la Route du Rhum 2018 », a terminé Aymeric Chappellier.

Une première accomplie pour Isabelle Joschke et Pierre Brasseur

Le duo mixte clôture la 13ème édition de la Transat Jacques Vabre aujourd’hui, en début d’après-midi, à la 8ème place au classement général après 16 jours et 33 minutes de navigation à bord du monocoque de 60 pieds IMOCA Generali à la vitesse moyenne de 12,11 noeuds. Pour leur première traversée de l’atlantique dans cette catégorie de voiliers, Isabelle Joschke et Pierre Brasseur réalisent une belle performance. Hormis un pot-au-noir, cette zone de convergence intertropicale particulièrement difficile à franchir et qui aura été très pénalisant au classement, le tandem cher à Alain Gautier aura été dans la partie démontrant beaucoup de pugnacité, de clairvoyance et de détermination. C’est une page qui se tourne pour Isabelle Joschke avec cette Transat Jacques Vabre puisqu’elle ne naviguera plus sous les couleurs de Generali et recherche activement un ou des nouveaux partenaires pour courir la prochaine Route du Rhum puis le fameux Vendée Globe dont le départ sera donné à l’automne 2020.

Isabelle Joschke : « Nous nous sommes éclatés. A part le passage du pot-au-noir, je suis vraiment contente de cette aventure sportive et de notre manière de naviguer avec Pierre. Depuis le pot, nous avons eu des conditions de rêve au vent de travers. Nous avons dans l’ensemble pris beaucoup de plaisir à évoluer sur notre mono 60 Generali. C’est un voilier extraordinaire. Nous avons appris de nombreuses choses et nous avons rempli notre objectif à savoir boucler notre transat et continuer notre progression. Le retour de nos poursuivants dans le pot-au-noir a été difficile à avaler mais nous nous sommes remobilisés dans la bonne humeur. Le début de Transat a été très dur en Manche. J’avais une boule au ventre notamment au passage du raz Blanchard tant les conditions étaient difficiles. Ensuite, ça s’est calmé et nous étions vraiment bien ! Je tiens à remercier Generali pour ces belles années passées. C’est une histoire qui se termine. Je vais maintenant me mobiliser avec Alain Gautier pour continuer à naviguer sur ce monocoque de 60 pieds. »

Pierre Brasseur : « Je tire un bon bilan de notre Transat Jacques Vabre. Nous avons été sérieux, organisés et appliqués du début à la fin. Il nous a manqué de la réussite au passage du pot-au-noir voire de chance mais c’est comme ça. Cette épreuve m’a donné envie de continuer en Imoca. »

Retour sur la Transat Jacques Vabre de Generali

Ils ont pris un départ tout en sécurité du Havre le 5 novembre dans un décor qui rappelait les tableaux des impressionnistes. Isabelle Joschke et Pierre Brasseur avaient pour maître-mot avant de partir de surtout boucler leur première transat en Imoca afin d’apprendre, de progresser au contact de leur plan VPLP – Verdier et de la concurrence aiguisée.

Mais, la jeune femme et son co-équipier picard, vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre en Class 40, sont des compétiteurs et ils ont, très vite, accéléré et poussé leur machine dans ses retranchements en Manche puis dans le golfe de Gascogne au passage d’un front puissant. Quatrième ou cinquième au classement général provisoire, le duo Generali démontrait sa grande capacité à s’adapter aux éléments, un vent fort d’entrée de jeu, et une mer agitée, houleuse. Se relayant à la barre et aux réglages, trouvant peu de temps pour se reposer, matossant dès qu’un virement puis un empannage le demandaient, Isabelle et Pierre effectuaient une superbe première semaine au grand large toujours dans le top 6 au passage de l’archipel des Canaries puis du Cap-Vert ferraillant avec des adversaires, véritables ténors de la discipline et aussi pourvus pour certains de foils. Malgré quelques bobos, des courbatures, dès que dame nature déniait laisser un peu de répit aux navigateurs, le tandem du voilier rouge rechargeait les batteries et envoyait de belles vidéos, preuve du plaisir qu’ils avaient de mener leur grand bateau de 18 mètres à travers l’Atlantique.

C’est au passage du pot-au-noir que l’aléatoire entrait en jeu. Et justement au jeu d’un vent erratique, le passage de grains ou pas, Generali s’en sortait avec difficulté, la zone se regonflant au fur et à mesure de l’avancée du duo dans ce pot de glue. Isabelle et Pierre ne perdait pas espoir restant continuellement à l’affût de la moindre risée mais perdaient dans la bataille de nombreux milles par rapport à la tête de la flotte et un ou deux concurrents qui réussissaient à s’extraire un peu plus vite que Generali des affres du pot au noir. Une nouvelle course débutait alors avec des poursuivants revenus du diable vauvert.

Dans des alizés du Sud franches, Generali consolidait sa huitième place retenant avec ferveur les assauts d’Alan Roura et Fred Denis jusque Salvador de Bahia, la baie de tous les saints. Isabelle Joschke et Pierre Brasseur sont entrés de plain-pied et avec efficacité dans la Classe des voiliers du Vendée Globe et méritent sans conteste d’être au départ du prochain Tour du Monde.