Olivia Epoupa, bien dans ses baskets !

La jeune basketteuse Olivia Epoupa, meneuse de jeu de l’Equipe de France de Basket et du club de Galatasaray Istanbul, a débuté de belle manière sa saison 2017 – 2018. La joueuse, originaire de Paris, est entrée de plain-pied dans sa nouvelle vie stambouliote rythmée par un match tous les trois jours. Entretien…

1) Comment s’est déroulée votre adaptation à votre nouveau club, Galatassaray Istanbul ?

Fin août – début septembre, nous avons enchaîné les matchs de préparation afin d’être ok pour notre saison. Il est important de trouver les automatismes puisque nous sommes une nouvelle équipe. J’ai aussi découvert un nouveau pays, une nouvelle ville, une nouvelle vie à Istanbul, et mon intégration se passe très bien. Nous communiquons entre nous le plus souvent en anglais et j’essaie d’apprendre quelques mots de la langue turque. J’ai intégré un grand club, tout est mis en œuvre pour atteindre nos objectifs. Je suis aussi particulièrement heureuse de découvrir une ferveur sans commune mesure des supporters. A chaque déplacement, ils sont au moins 100 à nous suivre sans parler des matchs à domicile où nous sentons vraiment le soutien du 6ème joueur ! Istanbul est très vaste. Il y a pas mal de diversité culturelle et de monument historique à visiter. Je dois dire que je n’ai pas beaucoup de temps pour me distraire avec deux matchs par semaine. C’est un peu basket, voiture pour aller à l’entraînement et repos !

2) Pouvez-vous nous parler du Championnat Turque ?

Je le savais avant de venir mais maintenant que j’y suis, je confirme qu’il est très relevé. J’ai l’impression de jouer des matchs d’Euroleague à chaque match de championnat ! Sur neuf matchs, nous en avons gagné cinq (5 victoires et 4 défaites). Notre équipe est en train de se mettre en place. Il est important d’enchaîner les victoires à domicile et d’avoir une stabilité à l’extérieur si nous souhaitons atteindre nos objectifs. De mon côté, je me sens de mieux en mieux. Avec Marina Maljković, notre coach, on doit toujours prouver, à chaque entrainement, et à chaque match, il n’y a pas de zone de confort. C’est pour moi un vrai challenge individuel dans ma progression en tant que joueuse.

3) Quel est pour l’instant votre parcours en Euroleague ?

A ce jour, nous totalisons un bilan de quatre victoires contre trois défaites. Nous avons perdu quelques joueuses majeures à certains matchs ce qui a été pénalisant. Nous devons apprendre de nos erreurs et ne pas les reproduire. Nous allons avoir une 2ème partie de saison très intéressante et très relevée, il va falloir emmagasiner le plus de victoire pour prétendre au Final 8.

4) Et l’Equipe de France ?

Tout d’abord c’est toujours une immense fierté d’être appelée en Equipe de France. Notre dernier rassemblement était important pour la qualification pour le prochain Championnat d’Europe 2019 afin d’engendrer un maximum de victoire pour terminer à la première place du groupe.

Nous avons fait preuve de sérieux lors de nos deux premières rencontres contre la Finlande et la Roumanie. Il va falloir continuer sur notre lancée. Nous rencontrerons un adversaire coriace début février: la Slovénie.

Un nouveau Nautic de Paris pour J Composites

 

Le 27 mai 2016, J 112E J Composites
Photo © Jean-Marie LIOT

Du 2 au 10 décembre, le constructeur vendéen J composites fera une escale dans la capitale à l’occasion du traditionnel Nautic de Paris. La marque présentera deux voiliers : le J/112 dans sa version Elégance et le J/70, le petit monotype « best seller ».

Rendez-vous est pris Hall 1 Allée G Stand 35 porte de Versailles ! Les équipes de J Composites ont pour objectif d’insister auprès de leur clientèle sur la qualité de leurs voiliers en mode « croisière ». « Le J/112 Elégance est plébiscité par les propriétaires avides de grand large et de croisière » explique Fred Bouvier, responsable commercial. « Nous avons déjà vendu 30 J/112 Elégance et nous avons de vrais bons retours de nos clients qui viendront partager leur expérience lors du Nautic. »

Dans la gamme « one design », J Composites exposera également le J/70, le monotype en vogue puisque récemment à Porto Cervio, 160 unités étaient sur les lignes de départ et que la société nautique de la Trinité-sur-Mer a décidé d’élargir sa flotte avec le J/70. « C’est une très bonne nouvelle » insiste Fred. « Contrairement à de nombreux clubs en Europe, nous n’avons pas encore réussi à bien faire connaître le J/70 auprès des clubs français. La SNT a décidé de s’y mettre car le J/70 est un voilier rapide, ludique qui convient parfaitement à la jeunesse. » Enfin, n’oublions pas l’activité toujours forte de la classe française des J/80 au Nautic avec la tenue de son assemblée générale en vue d’une saison 2018 qui verra comme point d’orgue, en juillet, le Championnat du Monde de la série aux Sables d’Olonne.

Une deuxième place en OR !

Quel finish ! Dix-sept minutes : tel aura finalement été l’écart entre V and B et AINA Enfance et Avenir sur la ligne d’arrivée de la 13e édition de la Transat Jacques Vabre, peu après minuit, la nuit dernière. Dérisoire à l’échelle de l’Atlantique et des 4 350 milles du parcours entre le Havre et Salvador de Bahia (Brésil), mais parfaitement représentatif de l’intensité de la course qui s’est jouée au contact du début à la fin pour le trio de tête. Si l’avantage a tourné dans tous derniers milles à l’avantage de Maxime Sorel et Antoine Carpentier, Aymeric Chappellier et Arthur Le Vaillant bouclent l’aventure à une très belle deuxième place après avoir fait preuve d’une détermination et d’une volonté remarquables.

« Le match a été incroyable entre V and B, Imerys Clean Energy et nous. De Madère jusqu’à l’arrivée, nous nous sommes tirés la bourre en mode « régate », en nous rendant coup pour coup », a commenté Aymeric Chappellier qui a avalé les 4 350 milles du parcours à un rythme effréné et qui n’a jamais cessé de se battre lors de ces 17 jours de course. « Nous avons laissé filer la première place dans les 150 derniers milles, après une nuit difficile lors de laquelle nous avons déchiré notre spi avant de prendre successivement deux filets dans la quille », a indiqué le skipper d’AINA Enfance et Avenir qui a, malgré ça, continué de s’accrocher jusqu’au bout. « Sans doute qu’avec la fatigue accumulée, nous avons manqué d’un peu de lucidité car nous avons réussi à nous dépatouiller rapidement du premier, mais nous avons percuté un peu tard que nous en avions un deuxième alors que nous avions, de ce fait, un petit déficit de vitesse par rapport à V and B », a avoué le navigateur Rochelais qui n’a ensuite plus réellement été en mesure de réussir à revenir sur son concurrent. « Alors qu’on avait de l’avance (environ 5 milles, ndlr), avec cette histoire, on s’est retrouvé un demi mille derrière lui. Dès lors, ça a été compliqué d’imaginer se refaire », a ajouté Aymeric qui n’a, de fait, pas eu de petit coup à tenter pour revenir au score et qui a ainsi laissé filer la victoire.

Un potentiel énorme

« C’est un peu dur de passer si près et de ne pas y arriver. Ça s’est joué à très peu de chose. Evidemment, c’est un peu frustrant mais c’est ainsi. L’année prochaine, à Pointe-à-Pitre, ce sera la bonne », a assuré Aymeric qui a, de fait, confirmé encore une fois après les Sables – Horta – Les Sables en juillet dernier, qu’il était incontestablement l’un des hommes à battre du circuit Class40. « Lors de ces 17 jours de course, j’ai énormément appris, sur moi et sur le bateau », a confié le jeune marin, rappelant à juste titre que son bateau a été mis à l’eau en juin dernier alors que Maxime Sorel dispose, lui, de deux années de recul, de fiabilisation et de perfectionnement de sa monture. « AINA Enfance et Avenir a un très gros potentiel. Cela me transcende et me donne deux fois plus de motivation pour la Route du Rhum », a relaté l’ingénieur qui peut non seulement se satisfaire des grandes capacités de sa machine, mais aussi de la manière dont lui et Arthur ont mené leur transat. « Dans l’ensemble, on a effectivement bien maîtrisé notre course. On a su lâcher des milles dans le vent fort au début pour ne rien casser, tout en restant au contact. Ensuite, on a suivi notre plan tranquillement, sans bourriner. Bien sûr, on a commis quelques petites erreurs, la plupart du temps liées au fait qu’on ne connait pas encore le bateau à 100%, mais globalement, on a fait de belles trajectoires », a annoncé le skipper, par ailleurs ravi de son duo avec Arthur Le Vaillant.

La Route du Rhum d’ores et déjà en ligne de mire

« On a pris énormément de plaisir à naviguer ensemble. On a toujours été très complémentaire et on s’est constamment motivé mutuellement », a-t-il expliqué. Sentiment partagé par son acolyte. « On a vraiment bien fonctionné ensemble. On s’est donné à fond en permanence. On s’est investi corps et âme dans l’histoire pour performer et faire plaisir à tous les gens formidables qui soutiennent ce projet. Au final, on monte sur la deuxième marche du podium. C’est assurément un bon résultat. Notre objectif de départ était de finir dans le Top 3. Le contrat est ainsi rempli », a commenté le jeune co-skipper d’AINA Enfance et Avenir qui gardera en tête une foule de choses. « Il y a eu des très bons moments. De plus, j’ai appris énormément au côté d’Aymeric qui est quelqu’un de très exigeant. La victoire était vraiment à notre portée et c’est précisément ce que nous allons retenir. Globalement, cette Transat Jacques Vabre a été magique. Vraiment magique. Il y a eu des jours où je me suis demandé comment il allait être possible de tenir la cadence mais à chaque fois, on a réussi à se dépasser et ça, c’est formidable », a terminé Arthur Le Vaillant qui va, tout comme son co-skipper, profiter de quelques jours de repos bien mérités après cette Route du Café digne d’une épreuve de match-racing. « On va atterrir doucement mais l’idée, c’est de ne pas perdre de temps. De mon côté, je rentre en France début décembre et j’ai d’ores et déjà prévu de commencer les entraînements dans la foulée car je n’ai d’ores et déjà plus qu’un seul objectif : la Route du Rhum 2018 », a terminé Aymeric Chappellier.

Une première accomplie pour Isabelle Joschke et Pierre Brasseur

Le duo mixte clôture la 13ème édition de la Transat Jacques Vabre aujourd’hui, en début d’après-midi, à la 8ème place au classement général après 16 jours et 33 minutes de navigation à bord du monocoque de 60 pieds IMOCA Generali à la vitesse moyenne de 12,11 noeuds. Pour leur première traversée de l’atlantique dans cette catégorie de voiliers, Isabelle Joschke et Pierre Brasseur réalisent une belle performance. Hormis un pot-au-noir, cette zone de convergence intertropicale particulièrement difficile à franchir et qui aura été très pénalisant au classement, le tandem cher à Alain Gautier aura été dans la partie démontrant beaucoup de pugnacité, de clairvoyance et de détermination. C’est une page qui se tourne pour Isabelle Joschke avec cette Transat Jacques Vabre puisqu’elle ne naviguera plus sous les couleurs de Generali et recherche activement un ou des nouveaux partenaires pour courir la prochaine Route du Rhum puis le fameux Vendée Globe dont le départ sera donné à l’automne 2020.

Isabelle Joschke : « Nous nous sommes éclatés. A part le passage du pot-au-noir, je suis vraiment contente de cette aventure sportive et de notre manière de naviguer avec Pierre. Depuis le pot, nous avons eu des conditions de rêve au vent de travers. Nous avons dans l’ensemble pris beaucoup de plaisir à évoluer sur notre mono 60 Generali. C’est un voilier extraordinaire. Nous avons appris de nombreuses choses et nous avons rempli notre objectif à savoir boucler notre transat et continuer notre progression. Le retour de nos poursuivants dans le pot-au-noir a été difficile à avaler mais nous nous sommes remobilisés dans la bonne humeur. Le début de Transat a été très dur en Manche. J’avais une boule au ventre notamment au passage du raz Blanchard tant les conditions étaient difficiles. Ensuite, ça s’est calmé et nous étions vraiment bien ! Je tiens à remercier Generali pour ces belles années passées. C’est une histoire qui se termine. Je vais maintenant me mobiliser avec Alain Gautier pour continuer à naviguer sur ce monocoque de 60 pieds. »

Pierre Brasseur : « Je tire un bon bilan de notre Transat Jacques Vabre. Nous avons été sérieux, organisés et appliqués du début à la fin. Il nous a manqué de la réussite au passage du pot-au-noir voire de chance mais c’est comme ça. Cette épreuve m’a donné envie de continuer en Imoca. »

Retour sur la Transat Jacques Vabre de Generali

Ils ont pris un départ tout en sécurité du Havre le 5 novembre dans un décor qui rappelait les tableaux des impressionnistes. Isabelle Joschke et Pierre Brasseur avaient pour maître-mot avant de partir de surtout boucler leur première transat en Imoca afin d’apprendre, de progresser au contact de leur plan VPLP – Verdier et de la concurrence aiguisée.

Mais, la jeune femme et son co-équipier picard, vainqueur de la dernière Transat Jacques Vabre en Class 40, sont des compétiteurs et ils ont, très vite, accéléré et poussé leur machine dans ses retranchements en Manche puis dans le golfe de Gascogne au passage d’un front puissant. Quatrième ou cinquième au classement général provisoire, le duo Generali démontrait sa grande capacité à s’adapter aux éléments, un vent fort d’entrée de jeu, et une mer agitée, houleuse. Se relayant à la barre et aux réglages, trouvant peu de temps pour se reposer, matossant dès qu’un virement puis un empannage le demandaient, Isabelle et Pierre effectuaient une superbe première semaine au grand large toujours dans le top 6 au passage de l’archipel des Canaries puis du Cap-Vert ferraillant avec des adversaires, véritables ténors de la discipline et aussi pourvus pour certains de foils. Malgré quelques bobos, des courbatures, dès que dame nature déniait laisser un peu de répit aux navigateurs, le tandem du voilier rouge rechargeait les batteries et envoyait de belles vidéos, preuve du plaisir qu’ils avaient de mener leur grand bateau de 18 mètres à travers l’Atlantique.

C’est au passage du pot-au-noir que l’aléatoire entrait en jeu. Et justement au jeu d’un vent erratique, le passage de grains ou pas, Generali s’en sortait avec difficulté, la zone se regonflant au fur et à mesure de l’avancée du duo dans ce pot de glue. Isabelle et Pierre ne perdait pas espoir restant continuellement à l’affût de la moindre risée mais perdaient dans la bataille de nombreux milles par rapport à la tête de la flotte et un ou deux concurrents qui réussissaient à s’extraire un peu plus vite que Generali des affres du pot au noir. Une nouvelle course débutait alors avec des poursuivants revenus du diable vauvert.

Dans des alizés du Sud franches, Generali consolidait sa huitième place retenant avec ferveur les assauts d’Alan Roura et Fred Denis jusque Salvador de Bahia, la baie de tous les saints. Isabelle Joschke et Pierre Brasseur sont entrés de plain-pied et avec efficacité dans la Classe des voiliers du Vendée Globe et méritent sans conteste d’être au départ du prochain Tour du Monde.

Un nouveau record mondial pour Alex Caizergues

Le kitesurfer français, Alexandre Caizergues, a battu hier sur le canal de Salin-de-Giraud et dans le cadre du Salt and Speed, son propre record du monde de vitesse en kitesurf sur 500 mètres avec une moyenne stratosphérique de 57,97 nœuds soit 107 km/h. Son précédent record était de 56,62 nœuds. Le rider provençal entre, à nouveau, dans l’histoire de son sport et des records de vitesse au sens strict et s’approche de plus en plus des 65,45 nœuds du Sail Rocket, détenteur du record de vitesse absolu à la voile. Dans des conditions dantesques, un mistral soufflant parfois à 50 nœuds, Charlotte Consorti, détentrice du record féminin, et Alexandre Caizergues ont enchaîné les runs toute la journée. Ils ont tutoyé des vitesses supersoniques pour des engins à voile. Le Salt and Speed acte 5 a débuté de la meilleure des manières. L’Américain Rob Douglas rejoindra Charlotte et le « Usain Bolt » du kite dans les jours qui viennent afin d’aller encore plus vite !

Alex Caizergues : « Quel super lundi ! C’est extra ! Contrairement à 2013 où je n’avais fait qu’un seul gros run, hier, j’ai été trois fois au dessus des 57 nœuds sur 500 mètres ! Je suis très, très content. Ce nouveau record est le fruit de beaucoup de travail à l’entraînement et avec mes partenaires techniques. Nous avions une équipe en or à l’organisation de cette session de folie. Je tiens à remercier l’ensemble du staff du Salt and Speed, les partenaires de l’épreuve et mes propres soutiens. Le Salt and Speed continue jusque début décembre. La barre des 60 nœuds n’est pas loin. » 

Pascal Maka, observateur du WSSRC, World Sailing Speed Record Council, était sur place. Ce record est maintenant en attente de validation définitive par l’organisme.

Victoire historique pour Ian Lipinski

Ian Lipinski, skipper du voilier Griffon.fr, remporte  la Mini Transat La Boulangère  2017 au Marin en Martinique. Le navigateur francilien, lorientais d’adoption, a coupé la ligne d’arrivée de la deuxième étape de cette traversée de l’atlantique en solitaire, sans assistance et sans communication en tête aujourd’hui à 14h30 après 13 jours 22 minutes 34 secondes de navigation et une trajectoire parfaite. Ian Lipinski avait remporté la première étape entre La Rochelle et Las Palmas aux Canaries pour 113 secondes. Cette fois, il n’aura pas laissé beaucoup de places à ses adversaires. Ian entre dans l’histoire de la Classe Mini et de la course au large en devenant le premier marin à gagner la Mini Transat en voilier de série et en prototype, le tout consécutivement. C’est une grande victoire pour cet athlète singulier, attachant, ingénieur de formation et qui est venu à la compétition à la voile sur le tard. Ian Lipinski entre ce jour au panthéon des grands navigateurs français.

Ian Lipinski à son arrivée : « Je suis très très heureux. Ce n’est peut-être ma plus belle victoire (Ian pense à sa victoire en 2015 sur la Mini Transat et en série) mais elle est belle. Tout a commencé il y a deux ans en achetant le bateau avec François Mounier, mon ami – partenaire. Griffon.fr est un bateau exceptionnel. Tout s’est vraiment bien déroulé pendant deux ans puisque j’ai gagné l’ensemble des courses auxquelles j’ai participé (17 victoires). Cette Mini, je l’ai vécu avec d’un côté un petit diable qui me disait de pousser sur ma machine et un ange qui me disait d’assurer car assez vite et hélas certains de mes concurrents ont eu des soucis techniques. J’étais devant et il fallait que je gère mon matériel. Après le Cap-Vert, la mer était dure. Il y avait de quoi casser le bateau. J’ai fait vraiment attention et en même temps je serrais les fesses. J’ai passé beaucoup de temps à regarder ma quille. Et puis la première nuit, j’ai pris un gros filet de pêcheur dans ma quille. Le bateau s’est arrêté et j’ai arraché mon spi médium. J’ai réussi à me sortir de ce filet. J’ai ensuite réparé mon spi pendant trois heures ! Cette Mini était très différente qu’en 2015 déjà parce que j’étais en proto mais aussi parce que le parcours était plus long. J’ai passé mon temps encore une fois entre le plaisir de la vitesse contrebalancée  par la préservation du matériel. Je tiens à remercier ici évidemment Griffon.fr mon partenaire principal et l’ensemble de mes soutiens financiers, ma famille, mes amis… J’ai très envie maintenant de me tourner vers la Transat AG2R La Mondiale en Figaro. Je cherche un embarquement, avis aux amateurs. »

ZOOM SUR IAN

Ian Lipinski a grandi à Vanves en Ile-de-France, dans un immeuble collectif que ses parents et des amis ont construit. Une enfance heureuse, entourée de nombreux copains et voisins. Mère institutrice, père chercheur au CNRS en génétique, Ian a enchaîné tranquillement les études jusqu’à l’âge de 13 ans, quand il décide avec l’assentiment de l’autorité supérieure de partir deux ans à l’aventure aux Antilles pour des navigations sur un vieux gréement dans le cadre d’une association.

Le bac en poche, il se consacre à la physique à l’université d’Orsay jusqu’à la licence. Sa maîtrise est acquise à Pise en Italie, Erasmus est passé par là. A son retour, il s’inscrit  à une école d’ingénieur aéronautique à Toulouse. « Je pratiquais le vol à voile et le bateau, l’aéronautique me passionnait. J’ai alors passé deux belles années à étudier l’aérodynamisme » relate t-il. « Entre temps, j’ai découvert les Glénans, une révélation… J’ai alors assez vite encadré des jeunes sur l’archipel l’été notamment en dériveur puis en croisière. Après mes études, plutôt que de réellement me mettre à la recherche d’un job d’ingénieur, j’ai atterri à Paimpol, toujours dans le cadre des Glénans. J’ai encadré pendant trois ans puis ai passé mon brevet d’état. » Ian, avec sa femme et un couple d’ami, décident d’acheter un bateau, un Galapagos 43, unité en acier des années 70. Il vogue pendant un an à la découverte de l’Atlantique Nord. « Je participe aussi à un Mini Fastnet. Je commence à me dire que ces petits bolides de 6m50 sont vraiment sympas, la communauté qui l’entoure aussi. On s’installe à Lorient. » Ian achète un Pogo 2. C’est parti ! Il enchaîne deux belles années de Mini jusqu’à la Mini Transat 2013 à laquelle il prend le départ. « Les conditions sont dantesques sur cette édition. Nous partons avec un mois de retard d’Espagne plutôt que Douarnenez. Ma course s’arrête au bout de 20 heures. A la fin de la première nuit, mon bateau chavire. Je me retrouve à l’envers avec mon Mini rempli d’eau. Je suis récupéré par un cargo. En 2014, je suis contacté par le constructeur d’un nouveau Mini l’OFCET 6.50 et je deviens un peu le pilote d’essai de la première unité. Je participe à l’ensemble de la fabrication de ce bateau. Je réussis à me qualifier et je prends le départ des Sables – Les Açores. La deuxième étape se passe super bien car je suis 3ème dans la catégorie des prototypes avec un bateau de série mais pas encore homologué dans cette classe car il y en avait pas dix de construit ».

2015, Ian gagne la Transgascogne puis la Mini Transat, ce qui conclut en beauté ce projet – pari. « Lors de la Mini Transat 2015, j’ai sept heures d’avance sur le deuxième sur la première étape. La seconde étape est plus difficile. Je suis en tête mais Julien Pulvé qui avait 12 heures de retard sur moi me double. Malgré un gros suspense à la fin puisque je perds le contact avec Julien et me fait arrêter dans une bulle sans vent, je gagne mais j’ai vécu trois jours de grosses tensions avec des classements BLU qui ne me rassuraient pas ». Comme souvent sur cette légendaire Mini Transat sans communication avec l’extérieur, Ian ne sait pas s’il a gagné en coupant la ligne d’arrivée. Les bravos le rassurent. « Je n’avais même plus l’énergie de lever les bras tellement j’avais été au bout ».

La suite, à bord du Magnum, prototype dessiné par David Raison, s’est déroulée comme dans un comte de fée puisqu’Ian a gagné, en 2016 et 2017, toutes les épreuves auxquelles il a participé dont la fameuse Mini Transat La Boulangère aujourd’hui, démontrant un véritable talent au large.

Un grand merci à Marc Lipinski, père de Ian, pour ses posts de qualité sur la page facebook de Ian…

 

Information presse : rencontre, videos en HD avec Ian sur demande

 

Le palmarès d’Ian Lipinski

2017 : vainqueur de la Mini Transat La Boulangère 2017,  de la Lorient BSM, la select Pornichet, la mini en Mai, le trophée Marie-Agnès Peron, le Mini-Fastnet et la Transgascogne

2016 : Champion de France espoir de course au large, vainqueur de la Duo Concarneau, des Sables – Les Açores – Les Sables, du Mini Fastnet, du Trophée Marie-Agnès Péron, de la Mini en Mai, de la Select 6.50, de la Lorient BSM

2015 : vainqueur de la Mini Transat dans la catégorie des voiliers de série et de la transgacogne

2014 : 3ème du Championnat de France prototype Mini 6.50

2013 : vainqueur du Mini Fastnet, 3ème de l’open demi-clé

2012 : 3ème des Sables – Les Açores – Les Sables et du UK  Fastnet

Team Aïna : Le bateau baptisé, les skippers fin prêts

Le Class40 AINA Enfance et Avenir a été baptisé ce mercredi 2 novembre, au Havre, par Laurent Voulzy, chanteur, compositeur et parrain de l’association. Un moment chargé d’émotion pour Aymeric Chappellier, son équipe et ses partenaires qui ont œuvré durant de longs mois à la construction du bateau et au lancement du projet. Un projet ambitieux dont le prochain volet n’est autre que la Transat Jacques Vabre, course en double que le marin rochelais va disputer avec Arthur Le Vaillant, et dont le coup d’envoi sera donné dimanche prochain, à 13h35.

Trois mois et demi après sa mise à l’eau à la Rochelle, le Mach 40.3 portant les couleurs de l’association AINA Enfance et Avenir a été baptisé dans le bassin Paul Vatine du Havre, ce mercredi après-midi. La cérémonie a réuni toute l’équipe qui a œuvré à sa construction depuis l’automne dernier, les partenaires du projet, de très nombreux invités mais aussi les visiteurs du village de la Transat Jacques Vabre, tous heureux d’assister à ce moment toujours très particulier dans la vie d’un bateau. « Ce baptême est un temps fort dans la vie du projet. Laurent Voulzy, le parrain d’AINA Enfance et Avenir nous a fait le plaisir d’être là, tout comme Nataly Charbonnier, la Présidente de l’association, qui a spécialement fait le déplacement depuis la Réunion. Forcément, pour mes partenaires et moi, c’est un jour un peu spécial et je m’en réjouis, d’autant qu’il marque aussi un peu la fin de la période d’attente ici, au Havre », souligne Aymeric Chappellier, le skipper du 40 pieds AINA Enfance et Avenir qui s’alignera, ce dimanche en début d’après-midi, au départ de la Transat Jacques Vabre.  « Les choses commencent à se préciser. Arthur (Le Vaillant), mon équipe et moi avons travaillé dans notre coin pendant des semaines et aujourd’hui, nous avons le plaisir de partager des moments avec toutes les personnes qui nous encouragent et nous soutiennent dans notre projet. C’est quelque chose d’assez fort, même si, il faut bien l’avouer, il commence à nous tarder d’y aller », ajoute le Rochelais qui n’a pas ménagé ses efforts pour préparer au mieux l’échéance qui se profile et qui, désormais, piaffe d’impatience d’aller en découdre sur l’eau.

Un scénario alléchant

« Ça fait maintenant une semaine que nous sommes au Havre, dans les starting-blocks. Forcément, on se sent un peu comme des pur-sang dans leur box : on a envie d’y aller, de lâcher les chevaux et de se tirer la bourre avec les copains », explique Aymeric qui scrute de plus en plus près chaque nouveau fichier météo, et qui commence à avoir une bonne idée du schéma de course à venir, au moins pour les premiers jours. « On devrait sortir de la Manche avec un vent de secteur Nord d’une vingtaine de nœuds. Ensuite, il faudra gérer une zone de transition au niveau de la pointe Bretagne. Le but sera d’aller dans l’Ouest pour aller chercher un front qui déplace, a priori, plutôt lentement, puis de passer de l’autre côté pour attraper un flux de Nord-Ouest qui devrait nous ouvrir en grand l’autoroute du Sud et nous permettre de descendre très vite », détaille le navigateur qui peut, dans ce contexte, légitimement envisager laisser l’archipel de Madère dans son sillage après seulement cinq ou six jours de mer. « C’est un scénario qui nous va bien. On va pouvoir faire parler la puissance de notre machine », souligne le skipper d’AINA Enfance et Avenir qui a déjà pu en donner un aperçu en juillet dernier, sur la deuxième étape des Sables – Horta – Les Sables. « On sait que le bateau résiste et que les bonhommes sont solides. Bien sûr, chaque course est différente et on sait que nombre de nos concurrents ont le pied lourd sur l’accélérateur. Il va falloir tenir la secousse », relate Aymeric. Avis partagé par Arthur Le Vaillant. « Ça va aller vite. De ce fait, ça promet d’être humide autant qu’engagé, mais on aime ça. Il va falloir bien se reposer avant le départ mais ça va le faire. On a clairement hâte d’y être. Bien sûr, d’autres bateaux sont aussi très puissants. C’est certain, il va y avoir de la belle bataille et ça va être intéressant. Ça tombe bien, c’est précisément pour ça qu’on est là », a terminé le co-skipper d’AINA Enfance et Avenir.

Ils ont dit :

Laurent Voulzy, parrain de l’association AINA Enfance et Avenir : « J’ai beaucoup d’admiration pour les navigateurs. De mon côté, j’ai un petit bateau. Je dis tout le temps que lorsque je pars en solitaire, dès que je ne vois plus la côte, je fais demi-tour. C’est pourquoi j’ai d’autant plus d’admiration pour Aymeric et Arthur qui vont partir si loin. Pour moi, ce sont un peu des divinités de la mer. Pour parler d’AINA Enfance et Avenir, il se trouve que la misère, on ne peut pas la vaincre seul. Il faut que tout le monde se regroupe et se mobilise. Ce que font Nataly Charbonnier, Isabelle Boursier et tous les bénévoles de l’association est formidable. De mon côté, je n’ai pas beaucoup de mérite mais j’essaie de faire ce que j’ai à faire. Les partenaires du projet, comme tous les gens qui donnent de l’argent à AINA, sauvent tellement d’enfants… Des enfants qui vivent dans des conditions qu’on ne peut même pas imaginer ici. C’est tout à fait merveilleux ces navigateurs qui vont porter les couleurs d’AINA au-delà des mers et tous ces gens qui donnent de leur cœur et de leur argent pour les enfants Malgaches. »

Nataly Charbonnier, co-Présidente de l’association AINA Enfance et Avenir : « Je suis heureuse de découvrir aujourd’hui le bateau que je n’avais, jusqu’alors, vu qu’en photo. Il est une belle fenêtre sur l’avenir pour les gamins de Madagascar, et porte leurs espoirs. Grâce à lui, ils sentent que l’on pense à eux. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’ils sont si imprégnés de ce projet. Ils ont même fabriqué leur propre bateau, sans doute un peu lourd pour voguer sur les flots, mais ce qui est formidable, c’est qu’ils sont à fond dedans. Depuis un trimestre, ils apprennent des chants et des danses brésiliennes. C’est, pour eux, un vrai projet éducatif. Les enfants à Madagascar, sont souvent complètement oubliés, et j’espère vraiment que ce bateau mais aussi l’état d’esprit des skippers vont permettre que l’on parle de l’association et que les gens prennent ainsi conscience de l’importance d’agir et nous aident à continuer cette belle aventure. »

Mirella Lepetit, marraine de l’association AINA Enfance et Avenir : « Le baptême du bateau aujourd’hui, est un pas de plus pour l’association. Laurent (Voulzy) et moi, nous la suivons depuis douze ans déjà. Elle a quelque chose de très différent : une transparence totale et un vrai suivi sur le terrain. Nous nous sommes rendus deux fois à Madagascar, à quelques années d’intervalle. La différence que nous avons pu constater est incroyable. Au début, les enfants étaient tristes, malingres, perdus. Lorsque nous sommes revenus, la fois suivante, le changement était palpable. Les gamins avaient de la joie et des étincelles dans les yeux. C’est important, pour nous, en tant que parrains, d’être fortement impliqués sur le plan affectif, mais aussi sur le plan éducatif. Le bateau AINA Enfance et Avenir porte les espoirs des enfants. Il leur montre que même s’ils sont venus au monde dans des conditions difficiles, à présent ils ne sont plus seuls, mais qu’en plus, le regard du monde se porte sur eux. Dans leur dignité et dans leur façon d’envisager l’avenir, c’est quelque chose d’important. On ne le répétera jamais assez : les enfants sont l’avenir de notre humanité et de notre planète. Faire quelque chose pour eux est essentiel. »

 

Ian Lipinski, vainqueur à Las Palmas !

Sur le fil, le skipper francilien, lorientais d’adoption, remporte ce jour la première étape de la Mini Transat La Boulangère. Ian Lipinski aura mis 9 jours 23 heures et 22 minutes pour parcourir la distance La Rochelle – Gran Canaria à la moyenne de 5,64 nœuds. Griffon.fr devance de 113 secondes « Antal – XPO » mené par Arthur Leopold – Léger qui lui aura mené la vie dure ces derniers jours dans le petit temps. Ian enchaîne avec une 16ème victoire d’affilée dans la catégorie des prototypes de 6 mètres 50. Il va désormais se concentrer sur la deuxième étape de la Mini Transat La Boulangère qui débutera le 1er novembre en direction de La Martinique.

Ian Lipinski à son arrivée : « Depuis quatre jours, je faisais mes calculs. Je me demandais combien de retard j’allais avoir sur Arthur Léopold-Léger. Je tablais sur 6 à 12 heures de retard ! Quand j’ai appris ce matin que j’avais repris la tête, je n’y croyais pas. Quelle bonne nouvelle ! Je me suis pris au jeu à la fin lors de cette arrivée au coude à coude mais l’essentiel était vraiment pas la victoire mais de finir avec le moins de retard possible. Maintenant que c’est fait, je prends avec bonheur ! Hier, je voyais même mes poursuivants revenir, ils allaient plus vite. Cette pétole aura été vraiment difficile pas obligatoirement à cause de ses effets mais surtout parce que je n’arrêtais pas de penser au classement, au résultat. Nous avons vécu trois jours avec des rafales à 3 nœuds. A 3 nœuds, tu es même content. Les 900 premiers milles ont été géniaux à vivre. J’ai pris beaucoup de plaisir et j’ai encore découvert des choses sur mon Griffon.fr. J’ai notamment formalisé les histoires de « foiler »sur la quille ! A certains moments, mon proto ne s’arrêtait jamais dans les vagues. En tout cas, je n’ai vraiment pas aimé les derniers jours dans le calme plat. Il me faut 20 nœuds ! »

Retour sur une première étape d’anthologie

Ce premier acte de la Mini Transat La Boulangère restera dans les annales de l’épreuve tant la flotte aura eu des difficultés à rallier les Canaries, la faute à une énorme bulle sans vent barrant la route vers l’objectif.

Tout avait plutôt bien commencé pour Ian Lipinski, favori, lors du départ rochelais le 1 octobre. Le marin du proto, plan Raison, Griffon.fr faisait une démonstration en eaux charentaises menant les débats d’entrée de jeu au près dans des conditions maniables.

Au coude à coude avec l’accrocheur Erwan Le Mené, il réussissait dans le golfe de Gascogne à faire bonne figure malgré une situation peu propice à la vitesse et son voilier. L’arrivée d’un flux assez soutenu de vent au Nord-Est permettait ensuite, dès le 4 octobre, à l’ingénieur de formation de prendre la poudre d’escampette en tête avec pas moins de 10 milles d’avance puis plus sur son adversaire le plus coriace et lors du passage du fameux cap finisterre.

C’est à partir du 6 octobre que la météo a commencé à se dégrader, les coureurs faisant face à une première zone de calme au large du Portugal. Entre les côtes africaines et Madère, le tableau se noircissait encore et Ian, choisissant une option un peu plus Est que ses poursuivants, buter dans la pétole, l’océan comme un lac. Arthur Léopold – Léger en profitait et s’emparait alors du leadership. Depuis, les mini 6.50 ont avancé à une vitesse minimale et Ian a accusé jusqu’à 27 milles de retard, pas facile pour les nerfs ! La première étape jouait les prolongations.

A force d’obstination, de réglages incessants, de longues heures à la barre, Ian Lipinski revenait peu à peu dans le match jusqu’à reprendre son bien cette nuit à la faveur d’une trajectoire sur l’orthodromie maîtrisée et un final haletant bord à bord. La fin de l’hégémonie de Ian Lipinski sur le circuit n’est pas encore pour maintenant et nul doute que le navigateur va préparer au mieux la deuxième étape de la Mini, la traversée de l’Atlantique au sens strict, qui sera certainement plus en adéquation avec les caractéristiques planantes de Griffon.fr.

Olivia Epoupa : de Paris à Istanbul

Elle a tout d’une grande ! Olivia Epoupa, 23 ans, 1m65, est l’une des pépites actuelles du basket féminin hexagonal. Depuis 2009 et sa première médaille au sein de l’Equipe de France « jeune », la championne parisienne a enchaîné les performances de haut niveau. Meneuse de jeu, Olivia fait le grand saut cette année et intègre la prestigieuse équipe de Galatasaray en Turquie afin de continuer sa progression et rêver en grand des Jeux Olympiques de Paris 2024 en passant par Tokyo et l’Euroligue des clubs. Plongée dans la carrière précoce d’Olivia débutée dans le 18ème arrondissement de Paris …

Olivia Epoupa n’est pas née dans le monde du basket – ball. Ce sport de balle est venu un peu par hasard dans sa vie alors qu’elle était, il est vrai, passionnée de la pratique du sport en général. « Je faisais tout le temps du sport, j’aimais ça, j’en avais besoin et au décès de ma mère, il a pris de plus en plus d’importance » indique la sportive française dont les parents sont originaires du Cameroun. « A 11 ans, on m’a conseillé de m’essayer au basket. J’ai intégré la section sportive du collège Gérard Philippe. Thomas Fondeur, coach, m’a fait confiance. Mon histoire avec le basket a débuté comme ça sans grande prétention mais avec l’envie de bien faire et surtout de réussir, de gagner mes matchs. En parallèle, je me suis inscrite au Paris Basket 18. » Elle n’avait pas vraiment un flash pour le basket mais a appris à l’apprécier et se donner à 100% avec détermination, caractéristique qui colle à la peau d’Olivia. « J’aimais le côté familial, le collectif, l’intensité des parties, vivre en groupe. J’aimais l’exigence de l’entraîneur, l’entraînement… J’avais toujours le souhait d’être sur le terrain et de gagner ma place. J’ai le souvenir à mes débuts que mon short ressemblait plutôt à un short de volley. J’ai fini par m’acheter un équipement plus adéquat » sourit-elle.

Bien dans ses baskets

A l’âge de 12 ans, certains se disent qu’il se passe quelque chose en voyant Olivia évoluer sur le terrain et donner des ordres ! Elle est retenue au pôle Espoir Ile-de-France, premier réservoir de jeunes talents franciliens. « Les filles étaient plus grandes que moi mais cela ne me complexait pas. J’étais bien dans mes baskets. Je passais la semaine au pôle à Eaubonne dans le 95 puis le vendredi, je rejoignais le PB18. » C’était l’époque des sélections régionales pour Olivia, pôle contre pôle, trip dans le nord, en Picardie, tournois inter-ligues… « Je n’avais pas encore en tête de devenir une professionnelle. J’étais une fan. J’avais la chance de voir des matchs d’Euroligue. Je me rappelle notamment d’un match entre USBO Valenciennes et le CSK Moscou, un grand moment car j’avais réussi à avoir un autographe de Diana Taurasi, grande joueuse américaine que j’ai vénéré après notre première rencontre. »

Un premier titre puis l’INSEP

En 2007, elle gagne son premier titre en finale des ligues contre les lyonnaises puis en 2008 contre la ligue aquitaine, ça se précise ! « Les joueuses des ligues dont celle d’Ile-de-France sont regroupées pour une détection fédérale classique. J’ai 13 ans. Je passe la deuxième étape des tests et me retrouve en camp national à Bourges. Je passe à travers. Je sors de ce camp avec l’impression de ne pas avoir bien joué. Je pleurais. Je suis finalement et à mon grand étonnement retenue et me voilà au centre fédéral à l’INSEP. » Dans la foulée, la petite Olivia participe au Championnat d’Europe 2009 en Italie, une grande première ! « J’y vais en me disant que je n’ai rien à perdre. Je joue à plusieurs reprises. Nous faisons un match monumental contre la Turquie en quart de finale avec quatre prolongations. Nous accédons à la demi-finale que nous perdons mais c’est le premier grand fait marquant de ma génération 93 – 94 ».

Une performance par an

Depuis, la parisienne, très attachée à la capitale, ajoute chaque année une ligne à son palmarès, titre de MVP à l’appui et jusqu’à de magnifiques médailles d’Or au Championnat d’Europe 2012 des 18 ans et moins puis au Championnat d’Europe 2014 des 20 ans et moins. Depuis, Olivia a eu son bac et a débuté une carrière professionnelle en 2012 dans le club de Basket Landes à Mont-de-Marsan puis Toulouse (2 ans) et Villeneuve d’Ascq où elle est championne de France 2016 – 2017. Depuis, Olivia est souvent meneuse de jeu de l’Equipe de France sénior de Basket – Ball. « Tout est allé très rapidement. Je n’ai pas eu le temps de trop réfléchir. J’ai vraiment pris un énorme plaisir à jouer avec mes coéquipières dans les moments de joie et dans des périodes plus difficiles en termes de résultats. J’adore tout casser et revenir avec une médaille. C’est mon boulot. Notre médaille d’Argent au Championnat d’Europe 2015 a été dans un premier temps une frustration mais j’ai beaucoup appris au côté de Sandrine Gruda avec qui je partageais ma chambre. Les Jeux Olympiques de Rio resteront graver dans ma mémoire. Ce challenge a été énorme pour moi après la blessure de Cécile Dumerc. Notre médaille d’argent au Championnat d’Europe cette année a été aussi difficile à avaler mais nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère dans nos performances et je ne veux pas brûler les étapes» conclut Olivia, la compétitrice qui va continuer d’écrire sa belle histoire sportive en Turquie.

 

Olivia Epoupa : née à Paris le 30 avril 1994 :

Expériences pro

Septembre 2017 à juin 2018 Club GALATASARAY Joueuse Professionnelle de Basket-Ball en Turquie

Septembre 2016 à juin 2017 Club VILLENEUVE D’ASCQ Joueuse Professionnelle de Basket-Ball en LFB

Septembre 2014 à juin 2016 Club TOULOUSE METROPOLE BASKET Joueuse Professionnelle de Basket-Ball en LFB

Septembre 2012 à juin 2014 Club BASKET LANDES Joueuse Professionnelle de Basket-ball en LFB

Septembre 2009 à juin 2012 INSEP

Palmarès en Equipe de France

2017 : Médaille d’Argent : CE Sénior

2017 : Championne de France LFB

2015 : Médaille d’Argent : CE Sénior

2014 : Médaille d’Or : CE U20
2013 : Médaille d’Argent : CM U19
2012 : Médaille d’Or : CE U18
2011 : Médaille d’Argent : CE U18
2010 : Médaille d’Argent : CMU17
2010 : Médaille de Bronze : CE U16
2009 : Médaille de Bronze : CE U16

Palmarès Individuel
2014 : MVP CE U20
2013 : Meilleur cinq CM U19
2012 : MVP CE U18
2010 : MVP CE U16

Quelques belles retombées depuis la rentrée et en vrac :

http://sport24.lefigaro.fr/voile/la-solitaire/Actualites/les-adieux-victorieux-de-nicolas-lunven-avec-le-circuit-figaro-877474

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/dunkerque-thomas-ruyant-participera-transat-jacques-vabre-1332033.html

 

https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/le-belem-a-saint-malo-une-visite-en-realite-augmentee-1506192907

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-laurent-voulzy-en-concert-prive-sur-le-belem-5268461

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/la-rochelle/rochelle-ces-etranges-bouts-ronds-bateaux-mini-transat-1335419.html

 

http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/france-info-junior/franceinfo-junior-pourquoi-le-sport-peut-il-nous-faire-du-bien_2366425.html

 

https://www.ouest-france.fr/sport/voile/douarnenez-fastnet-solo-dilemme-en-mer-celtique-5255439

 

http://www.courseaularge.com/all-purpose-mini-transat.html

 

 

Quelques belles retombées depuis la rentrée et en vrac : http://sport24.lefigaro.fr/voile/la-solitaire/Actualites/les-adieux-victorieux-de-nicolas-lunven-avec-le-circuit-figaro-877474   http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/dunkerque-thomas-ruyant-participera-transat-jacques-vabre-1332033.html   https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/le-belem-a-saint-malo-une-visite-en-realite-augmentee-1506192907   https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/saint-malo-laurent-voulzy-en-concert-prive-sur-le-belem-5268461   http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/la-rochelle/rochelle-ces-etranges-bouts-ronds-bateaux-mini-transat-1335419.html   http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/france-info-junior/franceinfo-junior-pourquoi-le-sport-peut-il-nous-faire-du-bien_2366425.html   https://www.ouest-france.fr/sport/voile/douarnenez-fastnet-solo-dilemme-en-mer-celtique-5255439   http://www.courseaularge.com/all-purpose-mini-transat.html    

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J Composites, pour un nouveau Grand Pavois

Il y a des événements incontournables pour un chantier nautique comme J Composites. Le Grand Pavois de La Rochelle en fait parti. J Composites sera présent dès mercredi à ce salon internationale à flot et jusqu’au 2 octobre. L’entreprise vendéenne, basée à Olonne-sur-Mer, présentera deux unités aux passionnés de la croisière rapide et familiale : le J/88 et le J/112E.

Digne successeur du J/92S, le J/88 est un voilier qui bénéficie de toutes les caractéristiques des voiliers signés J. Ce 29 pieds est un bateau conçu en infusion et est le parfait juste milieu entre un voilier imaginé pour la ballade côtière et un voilier de régate. Ainsi, à bord du J/88, il est possible à la fois d’embarquer pour quelques jours ou de naviguer entre trois bouées.

Le J/112E est le dernier né du chantier. C’est une unité qui s’adresse aux passionnés de la croisière. Il bénéficie d’un confort intérieur raffiné et moderne tout en ayant du caractère à la manœuvre et à la barre.  Le J/112e étonne par ses performances au près et au portant. Très équilibré, il permet d’avaler les milles tout en gardant des qualités indéniables dans sa façon d’être utilisé. Un J/112 dans sa version E pour Elegance sera exposé au Grand Pavois avec notamment un pont en teck. Enfin, rappelons qu’un J/112 « grand prix » est disponible à la vente. Ce dernier a remporté toutes les courses du trophée Atlantique IRC 2017.

Découvrez Le J/112E et le J/88 : ponton 5

Sport responsable

« Vous n’avez plus que 10 jours pour mettre en avant vos belles initiatives en matière de mixité, d’insertion, de santé, de développement durable… Rejoignez Sport responsable, participez aux trophées. » Ces mots sont de Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable, parrain de cette démarche, initiée par l’assureur Generali, qui fêtera cette année sa sixième édition et qui met en exergue des clubs, des structures exemplaires.

Le 9 novembre, un jury d’experts, notamment issu des 13 fédérations sportives ayant signées la charte du Sport responsable, se réunira autour de l’ancien rugbyman afin de sélectionner les meilleures candidatures. Et c’est le 14 décembre au Pavillon des Champs Elysée à Paris que l’on connaitra les lauréats Sport responsable 2017. Les entités ont jusqu’au 30 septembre pour répondre à l’appel.

Zoom sur la charte Sport responsable :

  • Des actions en faveur de l’accessibilité de la pratique et des équipements à tous : financière/géographique/ liée au handicap, à la mixité sociale et intergénérationnelle…
  • Des actions pour encourager la mixité dans le sport en luttant contre toute forme de discrimination liée au genre dans la gestion, l’encadrement et la pratique de l’activité sportive
  • Des actions de sensibilisation aux bons comportements pour préserver la santé et la sécurité des pratiquants, licenciés ou non : Lutte contre le dopage, rappel des gestes à effectuer pour prévenir les blessures et accidents, enseignement des bénéfices du sport pour la santé…
  • Des actions en faveur de pratiques éco responsables : au sein du club, dans l’organisation des événements, dans la gestion et l’utilisation par le club des équipements sportifs et des lieux de pratique: éco mobilité dans les transports, limitation de la consommation des ressources, réduction des déchets, réintégration de la biodiversité, achats responsable, éco-communication…
  • Des actions en faveur de l’insertion et de la reconversion des sportifs (de tous âges) suivi des performances scolaires et sportives, programmes de formation/reconversion/insertion professionnelle…
  • Des actions pour promouvoir le fairplay & la citoyenneté en faisant partager aux pratiquants et aux publics les valeurs du sport telles que le respect des règles, le civisme, le sens du collectif et la non violence, mais aussi en considérant la pratique sportive comme l’apprentissage de la vie en société.

 

Zoom sur les trophées

Six trophées seront décernés par points de la charte. Pour participer aux trophées, les clubs ou structures doivent avoir des initiatives sont au moins deux points de la charte. Un septième trophée « acteurs engagés » met en avant toutes structures exemplaires et non pas seulement un club (office du tourisme, association, entreprise, etc.).

Les fédérations signataires de la charte du Sport responsable :

La Fédération Française d’Equitation

La Fédération Française de Golf

La Fédération Française de Volley-Ball

La Fédération Française de Cyclisme

La Fédération Française de Tennis de Table

La Fédération Française de Badminton

La Fédération Française de Football Américain

La Fédération Française de Sport d’Entreprise

La Fédération Française de Triathlon

La Fédération Française de Aïkido

La Fédération Française des Clubs Omnisports

La Fédération Française de Cyclotourisme

Le syndicat des arbitres du football élite

 

 

 

 

Thomas Ruyant sur la Transat Jacques Vabre

Le marin nordiste reprend du service au grand large. Thomas sera au départ le 5 novembre prochain de la Transat Jacques Vabre, traversée de l’Atlantique en double entre Le Havre et Salvador de Bahia au Brésil, à bord du monocoque de 60 pieds IMOCA « Malizia – Yacht Club de Monaco » skippé par l’Allemand Boris Hermann. Thomas Ruyant, 36 ans, héroïque sur le dernier Vendée Globe à bord du Souffle du Nord pour Le Projet Imagine, s’engage sur sa quatrième Transat Jacques Vabre. Il naviguera sur un plan VPLP – Verdier de 2015, l’ancien Edmond de Rothschild de Sébastien Josse, pourvu de foils. Comme depuis le début du printemps, le dunkerquois continue à chercher des partenaires afin de prendre le départ du Tour du Monde en solitaire et sans escale 2020 avec l’ambition de jouer les premiers rôles sportifs. Trois questions…

  • Quelle est ta réaction quant à ta quatrième participation à la Transat Jacques Vabre ?

C’est canon ! Je suis très heureux de me retrouver au départ d’une grande course océanique après mon abandon malheureux sur le dernier Vendée Globe. Cela rentre dans tous mes objectifs à savoir pratiquer ma profession de coureur au large et m’engager sur un monocoque de 60 pieds dernière génération ou en tout cas récent car c’est sur ce genre de voiliers que je veux me présenter sur la ligne de départ du prochain Vendée Globe. Je recherche d’ailleurs activement depuis un moment un ou des partenaires dans ce sens. Malizia – Yacht Club de Monaco est un voilier très rapide. En moyenne, il a une vitesse plus élevée que mon plan Verdier 2007 sur lequel j’ai navigué ces dernières années. Au reaching, c’est un bateau qui accélère très fort grâce notamment à ses foils. C’est un voilier qui va à la vitesse du vent tout le temps. Et puis, Boris Hermann, le skipper en titre du bateau, a récupéré une machine très optimisé par Sébastien Josse et son équipe. Je pense qu’actuellement en 60 pieds IMOCA, c’est un peu l’arme fatale !

  • Quelle est ton histoire avec Boris Hermann ?

Nous nous étions croisés ces dernières années mais, pour finir, nous ne nous connaissions pas vraiment. Boris m’a proposé de venir à bord de son bateau pour un convoyage au printemps. J’ai évidemment accepté. Le courant est très vite passé. Il a une grande expérience car un grand nombre de milles au compteur depuis ses débuts en Class 40 notamment. Il a aussi navigué avec Giovanni Soldini en Vor 70 sur des campagnes de record. Il était aussi équipier de Francis Joyon sur le trophée Jules Verne sur sa première tentative de record du Tour du Monde en équipage. Nous nous dépensons autant en mer. Nous mettons la même énergie et avons les mêmes objectifs de performance. Comme nous nous sommes bien entendus, nous avons enchaîné cette année avec de longues navigations comme La Trinité-sur-Mer – Monaco ou Monaco – Lorient et dès cette fin de semaine, nous allons convoyer à nouveau le bateau entre Monaco et la Bretagne. Avant cette Transat Jacques Vabre, nous aurons parcouru plus de 4500 milles à deux. Cela va me permettre de mieux appréhender ce nouveau support ! La décision de prendre le départ à la Transat Jacques Vabre a été prise un peu au dernier moment faute de budget. Même si nous n’allons pas partir dans des conditions optimales, je pense que nous avons les capacités de bien faire et d’être compétitif.

  • Que représente la Transat Jacques Vabre pour toi ?

Deux abandons en Class 40 avec Stéphane Le Diraison et Bruno Jourdren pour des soucis techniques et une superbe participation avec Adrien Hardy à bord du Souffle du Nord pour Le Projet Imagine. Nous étions des bizuths en Imoca et nous avons terminé 4ème. Cette performance m’a mis dans de bons rails alors que je préparais mon Vendée Globe. C’est, enfin, un parcours que je connais puisque j’ai pris le départ de deux Mini Transat en direction de Salvador de Bahia dont une victoire en 2009. Mon arrivée dans la baie de tous les saints en 2009 est un moment très fort de ma vie. J’espère que le Brésil va continuer à me porter chance !

Thomas Ruyant en bref : originaire de Malo-les-Bains (59), 36 ans, au départ du dernier Vendée Globe à bord du Souffle du Nord pour Le Projet Imagine, vainqueur de la Mini Transat 2009, vainqueur de la Route du Rhum 2010 en Class 40, 3 participations à La Solitaire du Figaro, 4ème de la Transat Jacques Vabre 2015 en Imoca et avec Adrien Hardy, 5ème du dernier Tour de Bretagne à la Voile avec Adrien Hardy

SOLIDAIRES EN PELOTON – ARSEP, 3ÈME DES FLYING PHANTOM SERIES 2017

Les quatre jours de joutes nautiques qui ont eu lieu ce week end en centre ville de Cardiff signent la fin des Flying Phantom Series 2017. Solidaires En Peloton – ARSEP se hisse sur le podium, à la troisième place, derrière Red Bull Sailing Team, skippé par le médaillé olympique autrichien Thomas Zajac, et l’équipe brestoise Culture Foil (Eric Peron, Théo Constance).

À Cardiff, les 13 Flying Phantom engagés se sont livrés bataille au ralenti, dans des vents erratiques peu communs à la capitale du Pays de Galles. Le public britannique, habitué aux Extreme Sailing Series, a été fidèle au poste sur ce site où « race stadium » prend tout son sens. Thibaut Vauchel-Camus et David Fanouillère terminent 4ème à seulement 2 points de Culture Foil après 14 manches courues. « Pour deux points, nous ratons le podium à Cardiff… » déclare Thibaut. « Mais nous prenons la troisième position au classement général des Flying Phantom Series 2017, ce qui est très satisfaisant. »

Le démâtage à Madère n’empêchera donc pas le team Défi Voile, porteur du message d’espoir « vaincre ensemble la sclérose en plaques », de réaliser une belle saison sur ce circuit où, dixit Thibaut : « le niveau a fortement augmenté avec des médaillés olympiques aux avant-postes. Trois équipiers se sont relayés durant la saison (Tom Laperche à Madère, Benjamin Lamotte à Barcelone et Hambourg, David Fanouillère à Cardiff), à croire que je les use ? Cela est peu propice au progrès constant et nous avons du nous appuyer sur notre expérience. Nous manquions un peu de pratique, notamment sur ce nouveau format de course, à savoir des petits parcours au contact avec moins de possibilités de longs vols sur foils. Il est passionnant d’avoir cette marge de progression. »

Pendant ce temps, la construction du Multi50 Solidaires en Peloton – ARSEP continue en vue de la prochaine saison 2018 et de la Route du Rhum, objectif N°1 du Défi Voile Solidaires En Peloton.

« Cette saison en Flying Phantom m’aura permis de tenir un challenge sportif et technique » ajoute Thibaut « et de garder un œil sur les nouvelles évolutions pendant que le Multi50 avance avec la rigueur d’une construction parfaite. D’ici 10 jours, je vais me rendre à Dubaï afin de réceptionner le container qui est parti de Lorient début août avec tout le matériel d’armement dont le mât, les foils et les voiles.”

Rendez-vous à Brest du 14 au 17 septembre pour un dernier événement de haut vol en Flying Phantom (hors Extreme Sailing Series) : le Finist’AIR Sailing, épreuve innovante sur les supports à foils se voulant lisible et spectaculaire.

Hardy et Ruyant parmi les favoris d’un Tour de Bretagne au plateau exceptionnel !

Deux mois après sa belle 2e place de la Solitaire du Figaro 2017, Adrien Hardy s’apprête à disputer son 5ème Tour de Bretagne à la voile. Du 26 août au 2 septembre, cette régate importante du circuit Figaro Bénéteau va offrir un spectacle de très haut vol : 25 équipages sur la ligne de départ, de nombreux skippers 60 pieds (Vincent Riou, Paul Meilhat, Morgan Lagravière, Thomas Ruyant) sans oublier les figaristes les plus affutés (Lunven, Simon, Dalin, Mahé…). Le skipper d’AGIR Recouvrement va former avec Thomas Ruyant un duo redoutable, alliant expérience commune du Figaro et grande polyvalence en course au large. Lors de leur précédente course en double, les deux amis s’étaient fait remarqué par  leur 4e place en IMOCA à la Transat Jacques Vabre 2015. Au total, les figaristes vont en découdre sur 5 étapes et 2 tours d’île durant 7 jours de course.

De Saint-Malo à Piriac-sur-Mer en passant par Camaret et Groix, le Tour de Bretagne 2017 sera riche en intensité : « C’est une belle épreuve très complète, explique Thomas Ruyant, j’ai de superbes souvenirs. Je suis très content de retrouver ce circuit, j’ai participé deux fois au Tour de Bretagne, et j’ai terminé 4e en 2013 avec Damine Iehl. C’est une course réputée par son très haut niveau : on y retrouve les cadors du circuit Figaro et de la course au large en général.  Adrien fait partie de cette catégorie, il est évidemment en forme avec sa 2e place sur la Solitaire, je suis hyper content de régater avec lui ! J’ai envie de faire une belle régate, de jouer dans le top 5. La navigation en double permet d’optimiser en continu tous les éléments du bateau. »

Fort de sa bonne dynamique sportive, Adrien complète : « J’aborde cette dernière épreuve en confiance, je vais tâcher de poursuivre cette belle saison en figaro. Mais la confrontation sera musclée ! En juillet, j’ai navigué en Class 40 avec Phil Sharp sur les Sables-Horta-Les Sables où nous avons terminé 2e. Avec Thomas, nous n’avons pas eu d’entraînements intensifs pour se préparer au Tour, mais seulement quelques journées. Notre tandem avait très bien marché lors de la Transat Jacques Vabre. Terminer sur le podium serait un très bon résultat, vu le très bon niveau de cette édition. »

Thomas fait partie de ces skippers 60 pieds qui considèrent que le Figaro est un circuit de référence : « Entre 2010 et 2013, j’ai découvert le Figaro et participé à 3 Solitaires. Cette expérience m’a beaucoup servi, car le niveau d’exigence et de perfectionnement qu’on y trouve n’a pas d’équivalent : le Figaro représente l’olympisme de la course au large ! Si je n’ai pas suffisamment disputé de Solitaire pour réussir une performance, j’ai essayé de garder la rigueur et  les critères implacables du Figaro en IMOCA.  Il y a dans le Figaro une façon de travailler dans le détail, par exemple sur les réglages de voile. »

Le skipper d’AGIR Recouvrement rappelle la spécificité du règlement du Tour : « C’est une course dense, avec 8 à 10 courses selon la météo, qui fonctionne aux points et pas au temps. Les départs seront encore plus importants, car plus serrés que d’habitude, c’est la régularité sans faille qui sera récompensée… »

Le 11e Tour de Bretagne commencera le vendredi 25 août par un prologue puis départ le samedi à 10h30 de l’étape 1 St Malo-Lézardrieux (44 milles).

Pause

Ian LIPINSKI / Proto 865

TB Press est en vacances après quelques mois intensifs autour notamment de Nicolas Lunven Generali, vainqueur de la Solitaire Urgo Le Figaro, l’équipage du Diam 24 SFS Voile, quatrième du dernier Tour de France à la voile, la victoire de l’Equipe de France de Volley-Ball en Ligue Mondiale, la voilerie All Purpose ou encore les aventures de la Fondation Belem et de son fameux trois-mâts…

Rendez-vous fin août avec le Tour de Bretagne à la voile, la MiniTransat d’Ian Lipinski, la démarche Sport responsable, le Défi Voile Solidaires En Peloton – ARSEP… et une surprise de taille !

La grande victoire de Nicolas Lunven

Nicolas Lunven (Generali) Vainqueur de la 48eme edition de la Solitaire Urgo Le Figaro2017 – le 23/06/2017

8 ans après sa victoire sur la Solitaire du Figaro, Nicolas Lunven, 34 ans,  récidive et gagne avec brio la 48ème édition de la Solitaire Urgo Le Figaro avec 34 minutes et 32 secondes d’avance sur Adrien Hardy. Le skipper Generali rejoint dans la légende de cette épreuve Jean-Marie Vidal, Gilles Le Baud, Guy Cornou, Gilles Gahinet, Armel Le Cleac’h et Nicolas Troussel, tous doubles vainqueurs. Le navigateur morbihannais aura dominé la compétition en remportant deux étapes, des premières pour lui, et en finissant 3ème et 4ème. Il aura fallu à Nicolas une détermination sans faille pour aller au bout de ce rêve tant l’ultime étape, entre Concarneau et Dieppe, qui s’est terminée ce matin aura été semée d’embûches météorologiques. Cette deuxième victoire, la première sous la marque Generali, sur l’une des courses à la voile les plus difficiles au monde en solitaire, couronne le parcours sportif du vannetais. Elle récompense la capacité du membre du pôle Finistère à rester à haut niveau dans la longueur et un talent pur. Elle met aussi sous la lumière Generali, plus ancien partenaire de la course au large en France. Nicolas Lunven, jadis dénommé le petit prince, est devenu roi.

Nicolas Lunven, vainqueur de la Solitaire Urgo Le Figaro à son arrivée au ponton dieppois :« Quand on a envoyé les spis à Wolf Rock, le scénario a changé. Je me suis mis à aller super vite, j’étais bien inspiré à faire pas mal de bons coups, à revenir sur les bateaux les uns après les autres. Finir 4e à Dieppe et gagner c’est génial ! Encore à Dieppe ! Mais en 2009, c’était une victoire surprise pour moi. C’est un grand soulagement, ce sont des années de travail, j’y pense tous les jours, je suis très ému. C’est probablement ma plus belle victoire tellement il y a eu de travail en amont depuis 2010. Ca fait du bien de couper la ligne ! Adrien Hardy a été égal à lui même avec tout le respect que je lui dois, il a tenté tous les coups qui lui sont passés par la tête avec un taux de réussite anormalement élevé pour un être humain. Il en a fait un de trop en approche de l’île de Wight, il a perdu un peu. Je me suis retrouvé dans le tableau arrière de Macif et Bretagne Crédit Mutuel, j’étais moins inquiet. Toutes les victoires sont difficiles, c’est de l’énergie, du temps, de l’investissement qu’on met pour y arriver… Celle-ci je vais plus la savourer que ma première en 2009. Je gagne deux étapes, je fais 3e et 4e sur les deux autres. C’est le plus beau moment de ma carrière sportive. Je tiens à remercier ma famille, mon entourage et Generali, mon fidèle partenaire depuis huit ans sans qui je ne serais pas là. Je ne pense évidemment pas aujourd’hui à mon avenir, j’ai besoin de repos mais il est très clair que j’ai très envie d’être au départ du prochain Vendée Globe 2020. C’est une possible suite logique dans mon cheminement sportif. »

Jean-Laurent Granier, Président-Directeur Général de Generali France et Membre du Group Management Committee de Generali S.p.A.  : « Alors que je viens de prendre mes fonctions au sein de Generali, cette victoire de Nicolas Lunven porte très haut nos couleurs. Pour ma part, j’ai toujours été très impliqué dans les sports collectifs, le rugby en particulier, et je connais moins bien la course au large. Cependant,  j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt l’évolution de notre navigateur tout au long de cette Solitaire Urgo Le Figaro, et j’ai salué ses deux victoires d’étapes qu’il a remportées à chaque fois avec brio. Nicolas Lunven a témoigné d’une grande maitrise de son métier, tout autant que de ténacité et de pugnacité face à des compétiteurs redoutables. Autant de qualités qui nous font honneur et doivent inspirer nos équipes dans leur action quotidienne ! »

Marie-Christine Lanne, directrice de la communication et des engagements sociétaux de Generali France : « Voilà presque 30 ans que je m’occupe de sponsoring voile chez Generali. J’attendais ce moment où l’un de nos skippers remporterait enfin pour nous La Solitaire sous la marque qui nous rassemble tous depuis 2007. C’est la récompense de la fidélité. Nicolas résume à lui seul notre histoire avec le monde de la course au large depuis 42 ans. C’est notre deuxième génération de skippers puisque c’est avec son père, Bruno, que nous nous sommes lancés dans ce sport en 1975 grâce à la perspicacité de Laura Vergne qui dirigeait notre branche navigation de plaisance. Depuis 9 saisons, nous avons accompagné l’éclosion de ce grand champion qui a toujours porté haut pour nous les valeurs de l’excellence professionnelle et humaine. Je suis très heureuse de la reconnaissance que cette 2ème victoire dans La Solitaire du Figaro va lui procurer au sein du monde de la course au large et fière que nous ayions misé sur son talent alors qu’il était un jeune espoir de la voile française. »

Retour sur une Solitaire du Figaro maîtrisée

Une victoire historique à Gijon pour Nicolas : le skipper Generali a frappé fort d’entrée de jeu puisqu’il s’imposait en Espagne au terme d’une première étape musclée qui s’est jouée dans des conditions dantesques (50 nœuds) entre le plateau de Rochebonne et l’arrivée. Lors de la traversée du golfe de Gascogne, Nicolas chipait la place de leader à Adrien Hardy grâce à une superbe vitesse au portant. C’était, paradoxalement, pour le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2009 sa première victoire d’étape sur cette épreuve.

Troisième à Concarneau et toujours leader : le navigateur morbihannais est passé par tous les états sur la deuxième étape entre Gijon et Concarneau. Il ne réussissait pas à tirer son épingle du jeu dans la pétole au milieu du Golfe de Gascogne  et revenait peu à peu sur la tête de la flotte au passage de Penmarc’h. Dans le petit temps, il donnait alors l’estocade en approche de l’occidentale de Sein et ne cessait pas de se rapprocher du leader lors du contournement de Belle-Ile puis en baie de Quiberon et jusque l’arrivée dans la ville close où il ne passait pas loin d’une nouvelle victoire se faisant, avec Erwan Tabarly, reprendre dans les derniers mètres par Adrien Hardy. Ce dernier avant le troisième acte ne possédait plus que 11 minutes de retard sur le leader Lunven.

Taille patron : sur l’ensemble des 24 heures de Cornouaille, troisième étape en forme de sprint au départ et à l’arrivée de Concarneau, Nicolas faisait une démonstration de vitesse et de placement. Comme dans un rêve éveillé, le skipper Generali menait une bonne partie de la course et ne laissait aucune opportunité de retour à sa concurrence entre Guerande, la Teignouse et l’arrivée. Il enfonçait même le clou reprenant quelques bonnes minutes à son adversaire le plus coriace, Adrien Hardy encore lui.

La Der sous haute tension : ce matin sur le plan d’eau dieppois, l’ultime s’est bien terminée pour Nicolas. Elle avait pourtant moyennement commencé au départ de Concarneau puisque dans le petit temps, le skipper Generali a eu des difficultés à se mettre dans le match n’étant pas toujours inspiré. C’est après la marque de Wolf Rock dans la nuit de mercredi à jeudi que le breton a retrouvé la vitesse sous spi et qu’il est revenu dans le paquet de tête réussissant magistralement à se replacer devant Adrien Hardy. La suite, dans une belle brise, fut une démonstration de marquage et de contrôle. Quatrième à Dieppe, Nicolas pouvait savourer sa victoire finale.

Nicolas, passion « mer et compétition»

Nicolas Lunven est un enfant de l’océan. Dès son plus jeune âge, il arpente les pontons et vogue avec sa sœur et ses parents en direction de la côte Sud de l’Angleterre parfois, en baie de Quiberon souvent et dans le golfe du Morbihan, le jardin pour un vannetais. La voile de compétition n’est pas un virus tout de suite.

Nicolas fait des études. A la Trinité-sur-Mer, il embarque quand même en tant que numéro 1 sur les bateaux du grand Jimmy Pahun ou du yachtman lillois Géry Trentesaux.

L’été, place au Tour de France à la voile, il en enchaîne plusieurs avec Dimitri Deruelle et Maxime Paul, compères récurrents.

En 2007, il se laisse tenter par la solitude en mer et remporte la Solitaire du Figaro au classement bizuth sur un monotype prêté par Charles Caudrelier. 2008, il est coopté par Alain Gautier, toujours sur la Solitaire.

2009, à 26 ans, Nicolas, au nez et à la barbe des plus grands, s’impose sur la Solitaire du Figaro, il porte les couleurs de CGPI, conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants – partenaires de Generali. De 2010 à aujourd’hui, Nicolas porte haut le pavillon de Generali sur les podiums. Après une pause consacrée à la Volvo Ocean Race, au Diam 24, à la Transat Jacques Vabre en monocoque de 60 pieds avec son ami Morgan Lagravière, à la navigation au sens strict, Nicolas revenait sur la Solitaire du Figaro en 2016 en signant une belle troisième place. Attachant, cartésien, méthodique, travailleur, humble, Nicolas repartait de plus belle en 2017 en remportant notamment la Solo Maître Coq, une victoire « déclic » avant la Solitaire puisqu’il n’avait plus remporté de courses sur le circuit depuis 2012 et la Solo Concarneau.

Generali, 42 ans de course au large

L’assureur est le plus ancien partenaire de la course au large en France. Après avoir créé les premières garanties francaises pour la navigation de plaisance en 1951, son histoire dans la voile a débuté en 1975 sur la course de l’Aurore avec Bruno Lunven, le père de Nicolas. Par la suite, plus de 20 skippers ont porté les couleurs de La Concorde, d’Europ Assistance (filiale du Groupe) puis de Generali. C’est le cas de Gilles Le Baud qui a remporté la course de l’Aurore en 1978 sur un voilier dénommé « Kelt – La Concorde », Luc Poupon en 79 et 80, Patrick Eliès en 82, 83 et 85, François Lamiot de 91 à 94, Damien Savatier en 95, Pascal Bidégorry qui gagne la Solitaire du Figaro en 2000 sous les couleurs d’Europ Assistance,  Yann  Eliès de 98 à 2010 dont deux titres de champions de France et une participation au Vendée Globe,  Isabelle Joschke, navigatrice émérite sur le circuit Figaro et en Class 40, et évidemment Alain Gautier, vainqueur de la Solitaire 89 et qui participait au premier Vendée Globe sous les couleurs de Generali-Concorde. Generali a été également partenaire de la Generali Solo, course en solitaire en Méditerranée, et de la Solitaire du Figaro.

L’Equipe de France de Volley-Ball à nouveau au sommet !

Les bleus du volley-ball ont frappé un grand coup ce matin au Brésil en remportant pour la deuxième fois la ligue mondiale, l’une des compétitions les plus difficiles de la discipline. Le groupe de l’excellent Laurent Tillie a réalisé un parcours sans-faute et a impressionné tout au long du Final Six. La finale qui se jouait contre le Brésil, champion olympique en titre, a été une démonstration de  talent et de solidarité au pays du Volley-Ball.

La Direction générale, les équipes et les agents généraux de Generali France, partenaire et assureur de la Fédération Française de Volley-Ball depuis 21 ans, félicitent chaleureusement l’ensemble des joueurs et le staff de ce groupe de géants. L’Equipe de France dont la marque Generali est affichée sur les maillots, apporte une nouvelle belle récompense en terme de visibilité à son assureur : un sponsoring gagnant-gagnant !

Marie-Christine Lanne, directrice de la communication et des engagements sociétaux de Generali en France : « Au nom de Generali France, assureur et partenaire de la Fédération Française de Volley-Ball depuis 1996, j’adresse mes félicitations à l’Equipe de France de Volley-Ball et aux équipes de la FFVB qui ont permis cette nouvelle grande victoire. Le groupe, dirigé par Laurent Tillie, dans la continuité de ses superbes performances depuis 2015, a réalisé un extraordinaire parcours au Brésil. »

Benoit Carpentier, taille patron !

Le jeune waverider brestois a remporté le 11 juin dernier le Championnat d’Europe de Stand Up Paddle Surfing sur le spot de Peniche au Portugal. C’est le premier grand titre international du breton qui est en train de percer de plus en plus la vague !

Benoit Carpentier arpente les plus grands spots du Monde depuis un moment et est devenu, en quelques années, l’une des références hexagonales du Stand Up Paddle dans les vagues à savoir dompter une vague sur une planche et avec une pagaie. Intégré pour la troisième fois à l’Equipe de France, Benoit a frappé fort au Portugal. « Nous n’avons eu que deux séries en cinq jours puis cinq samedi dernier. Il y avait un vent de terre des vagues de 1m20 très propres » raconte Benoit. « J’ai fait de grands scores techniques ce qui m’a permis d’être en tête. C’est évidemment une vraie satisfaction d’être Champion d’Europe. C’est la récompense de beaucoup de travail et d’investissement dans la pratique de ma discipline. »

En janvier, Benoit avait débuté l’année de la meilleure des manières réussissant à se hisser en demi-finale du fameux Sunset Beach d’Hawaï, l’une des étapes les plus importantes du circuit mondial professionnel. Il a aussi pris la route pour deux mois de trip notamment en Australie et en Indonésie. « Ces trois mois d’entraînement ont été bénéfiques dans ma préparation. C’est toujours intéressant de surfer des grosses vagues « world class » comme on dit. J’en ai profité pour réaliser une websérie. J’ai de bonnes sensations sur mes planches Starboard. J’ai l’impression de continuellement progresser autant techniquement que physiquement » indique Benoit, lauréat il y a peu d’un brevet d’initiateur fédéral et qui vogue de petits boulots en petits boulots. « Je ne vis pas encore totalement de mon sport. Je souhaite devenir prof de surf mais, pour l’instant, je suis « ripeur », un petit job de trois semaines ! » Prochain objectif pour le rider : les championnats du Monde début septembre au Danemark.

WEBSERIE :

Sport responsable : le sport autrement

La remise des trophées du Sport responsable a eu lieu le 15 décembre 2016 au CNOSF à Paris. Le jury des trophées du Sport responsable, présidé par Sébastien Chabal, a rendu son verdict. Les vainqueurs sont l’école du mouvement dans la catégorie « accessibilité », l’amicale de Villeuneuve-la-Garenne dans la catégorie « mixité », le club olympique Rouézien dans la catégorie « santé et sécurité », les écuries de la Grangette dans la catégorie « éco-responsabilité », Marseille Nord handball dans la catégorie « insertion et reconversion », AS Corbeil – Essonne « Fair Play », lames de joie dans la catégorie « autres structures ». Le coup de cœur des internautes est attribué à la fédération française de triathlon. La démarche Sport responsable, initiée par Generali France, fête, cette année, ses cinq ans avec plus de mille clubs labellisés. Elle met en valeur les initiatives exemplaires de structures sportives en adéquation avec les sept points de la charte du Sport responsable.

Sébastien Chabal, président du jury des trophées du Sport responsable : « 311 structures sportives ont répondu cette année à l’appel du Sport responsable dans 42 disciplines. 13 fédérations sont signataires de la charte du Sport responsable. Cette démarche, qui fête, cette année, ses cinq ans est une réussite. Je tiens à féliciter l’ensemble des clubs qui ont répondu présents et qui quotidiennement permette la pratique du sport autrement par des initiatives exemplaires. Il n’a pas été facile pour le jury de sélectionner sept structures mais nous y sommes arrivés. Elles sortent notamment du lot car elles mettent en place des actions sur plusieurs points de la charte du Sport responsable. Rendez-vous en 2017, rejoignez-nous ! »

Marie-Christine Lanne, directrice en charge de la communication et des engagements sociétaux : « Promouvoir la responsabilité sociale et environnementale sur les terrains sportifs auprès des millions de pratiquants permettra au fil des ans d’essaimer les comportements responsables et de réduire le niveau de risques dans la Société. C’est au cœur de notre mission d’assureur. Les trophées du Sport responsable fêtent, cette année, cinq ans d’existence. Cette dynamique qui s’amplifie, signe du succès du concept, permet de mettre en avant les bonnes pratiques en faveur de l’égalité des chances, les réflexes santé et sécurité, la protection de l’environnement et la reconversion des sportifs. Bravo aux vainqueurs et aux 311 structures sportives à avoir répondu à l’appel de Generali. Merci à Sébastien Chabal qui a parfaitement succédé à Zinedine Zidane. Generali est fier de soutenir l’initiative de Chabal Sport Citoyen qui permet à de nombreux sportifs en France de pratiquer sur des terrains multi-sports écoconcus, avec une démarche pédagogique citoyenne pour les jeunes générations. »

Marie-Edith Tassan, présidente de l’Ecole du Mouvement (Nord), vainqueur dans la catégorie « accessibilité » : « Nous nous adressons à tous à l’Ecole du Mouvement. Dès 18 mois, plus de 150 petits bouts participent à nos jeux de motricité. C’est très important dans notre dispositif de développer l’enfant et le socialiser. Ensuite de 5 à 6 ans, nous commençons à proposer la pratique du volley-ball afin que les enfants de 8 ans puissent totalement intégrer nos cours de volley. Nous agissons également en faveur des handicapés. Dans plusieurs communes des environs de Lys-lez-Lannoy, nous avons effectué un audit des clubs capables de recevoir des non valides. Nous avons mis ensuite les clubs et les sportifs en relation et nous continuons à les accompagner. Chaque mardi, nous avons une session de volley-assis. 5 stagiaires de l’Edhec nous aident actuellement à l’organisation d’un tournoi international de volley-assis. Enfin, nous avons fait du sport santé une priorité. Ainsi, des personnes âgées autonomes et non autonomes pratiquent le volley ou d’autres activités vivifiantes. C’est une joie pour l’Ecole du mouvement de recevoir un trophée des mains d’un grand champion comme Sébastien Chabal. L’initiative de Generali, à travers la démarche Sport responsable, est excellente. »

Joris Rougier, directeur de l’amicale de Villeneuve-La-Garenne, club Omnisports (Ile-de-France), vainqueur dans la catégorie « mixité » : « Nous sommes sur un territoire ou la mixité culturelle et sociale est forte. 20 communautés se côtoient. Pour certaines filles, il est difficile de pratiquer une activité sportive. Nous les encourageons quotidiennement à venir rejoindre notre club Omnisports en sensibilisant les parents dès l’école maternelle. 75 % des licenciés dans notre section cyclisme sont des femmes. Nous avons aussi beaucoup de jeunes filles qui pratiquent le volley-ball. Depuis deux ans, nous avons monté une équipe de football féminine de 14 à 16 ans. De plus, au-delà de la mixité, notre rôle est de rendre accessible le sport à tous. C’est le cas à Villeneuve-La-Garenne avec des cours de 3 à 80 ans. J’ajoute que l’Amicale est présidée par une femme, Laurence Coronio. C’est un réel plaisir de gagner le trophée du Sport responsable dans la catégorie « mixité ». C’est un grand encouragement pour nous. »

Ludovic Robidas, responsable du Club Olympique Rouézien (Maine et Loire), vainqueur dans la catégorie « santé et sécurité » : « Nous sommes un club omnisport désormais assez reconnu sur la thématique du sport santé au niveau local, régional et national. L’activité physique est un prétexte pour nous afin de créer un lien social entre nos pratiquants. Nous sommes devenus une grande famille dont le leitmotiv est la solidarité.. Notre objectif est de donner du bonheur, voire des sourires dans les regards. Ainsi, nous allons à la rencontre de tous les publics afin de leur proposer de nous rejoindre sans leur mettre de pression. Nous nous adressons à des enfants, des adolescents, des adultes de 18 ans à pas d’âges qu’ils soient valides ou non, isolés ou pas. Cette année, nous avons reçu l’un des prix des talents de la Sarthe. »

Véronique Bouchet, directrice des Ecuries de la Grangette (Aude), vainqueur dans la catégorie « éco-responsabilité » : « Nous sommes partenaires de la ligue protectrice des oiseaux. Nous nous engageons sur nos 20 hectares à protéger notre site et à interdire la chasse sans oublier l’absence totale de pesticides. D’autre part, notre fournisseur d’énergie est ENERCOOP. L’ensemble de notre électricité provient d’énergies renouvelables. Nous disposons de panneaux photovoltaïques, d’un chauffage au bois et aux granules. Nos produits d’entretien sont éco-labellisés et évidemment nous faisons du trisélectifs. Dans le cadre de nos activités, nous intégrons un programme éco-responsable dans notre pédagogie : pas de brutalité avec les poneys, une sensibilisation à l’environnement à travers la prise de conscience des espaces verts ou encore un potager dont s’occupent les enfants. »

Marion Ricardo, pôle développement Marseille Nord Handball, vainqueur dans la catégorie « insertion et reconversion » : « C’est mon grand-père qui a fondé cette structure. J’essaie de pérenniser son action. Nous agissons auprès d’enfants de 6 à 16 ans dans les 13, 14, 15, 16 et 3èmearrondissements de Marseille et plus précisément dans les cités de la solidarité, kallisté, le castelas, fond-vert… Nous sommes un club de handball qui a des initiatives à caractère social. Les enfants des quartiers populaires n’ont pas toujours un accès au sport où ils ne souhaitent pas se rendre dans une structure sociale ; alors nous allons vers eux en organisant des activités sportives, comme le handball, dans la rue ou dans des espaces publics. Concrètement, nous avons 9 éducateurs qui proposent la pratique d’un sport deux fois par semaine pendant deux heures. Les jeunes ne s’inscrivent pas et ils viennent un peu quand ils veulent. On parle plus d’un système d’adhésion. Afin de les fidéliser, nous apposons des affiches un peu partout et nous travaillons avec certaines écoles. L’idée est de proposer une pratique de qualité. Enfin, chaque année, nous organisons une course d’orientation afin de créer une mixité inter-quartier. A ce jour, 4 000 jeunes sont concernés. »

Bruno Chamont, responsable AS Corbeil – Essonne Tennis de Table (Ile-de-France), vainqueur dans la catégorie « Esprit sportif » : « Pour se développer un club sportif comme le nôtre doit impérativement s’ouvrir au plus grand nombre. Depuis plusieurs années, nous proposons la pratique du tennis de table dans 17 écoles primaires notamment auprès de jeunes de quartiers difficiles. Nous installons notre matériel comme des mini-tables et un éducateur spécialisé. 1 200 jeunes sont concernés. A la fin de chaque année, nous organisons un rassemblement, une finale, afin de réunir tout le monde autour d’un moment convivial. Nous agissons également pour les jeunes filles et les femmes. Au niveau national, seulement 17 % de femmes pratiquent le tennis de table, au niveau départemental 12 %. Dans notre club, 45 filles jouent au tennis de table sur 160 licenciés. Nous nous appuyons sur les écoles primaires afin de convaincre les mamans des enfants de nous rejoindre et nous organisons des portes ouvertes avec une découverte de notre activité et un repas en commun. Autre volet de la charte du Sport responsable que nous traitons : le développement durable puisque le tri selectif est de mise chez nous. Nous recyclons aussi du vieux matériel. Enfin, nous motivons nos jeunes à avoir des projets totalement créés par eux même comme des rencontres à l’étranger avec des villes jumelées. »

Jean-Marc Lamblin, responsable de Lames de joie (Pas-de-Calais), vainqueur dans la catégorie « autres structures » : « A l’époque, j’étais président de la table ronde de Berck. Chaque année, nous mettons en place une action caritative. Je n’avais pas envie de soutenir une grande cause mais plutôt un micro projet. J’ai rencontré alors le professeur Frédéric Charlaté qui m’a parlé de la nécessité pour certains enfants amputés de faire du sport. La prothèse ne suffit pas pour la pratique sportive. Ces enfants ont besoin, comme pour Oscar Pistorius, de lames en carbone pour courir. Ces dernières ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale et sont chères. Nous avons donc décidé, en nous appuyant sur la Fondation Opale, de financer un maximum de lames. Comme un instrument de musique, ces lames en carbone sont prêtées car elles ont une durée de vie importante. Les enfants amputés peuvent donc bénéficier d’un prêt et ensuite donner leurs lames à un autre. Pour l’instant, nous avons financé, grâce à des dons et des ventes de gaufres et autres sur le terrain, 5 lames. Nous comptons aller plus loin et ne pas se cantonner aux enfants des Hauts-de-France. Lames de joie s’adressent à tous. Etre les lauréats de la catégorie « autres structures » des trophées du Sport responsable va nous donner encore plus de force pour continuer à inviter le plus grand nombre à nous faire des dons et permettent ainsi aux enfants amputés de pratiquer leur sport comme les valides… »