Anaïs Mai Desjardins en piste pour Paris 2024
La jeune championne de kitefoil soutenue par la Banque Populaire du Nord s’active fort afin de se préparer aux selections pour Paris 2024 ou Marseille 2024 car c’est sur le plan d’eau de la cité phocéenne que se déroulera les épreuves véliques !
Notre communiqué de presse à lire : https://mailchi.mp/f5be714544ce/anas-mai-desjardins-en-piste-pour-paris-2024-kitefoil-banque-populaire-du-nord-presse?e=e71f959fdd
14ème édition d’Atout Soleil – Des épaules et des ailes : des idées pour nous garder !
En cette fin avril, le fonds de dotation « Des Epaules et des Ailes » et l’assureur Generali lancent la 14ème édition de l’opération de mécénat Atout Soleil qui a pour objet d’accompagner des associations et des structures publiques ayant des initiatives exemplaires.
Cette année, la thématique retenue est la garde des petits et des tout-petits. Un appel à projets vient de paraître à l’attention de l’ensemble des associations hexagonales.
3 objectifs principaux :
- Réduire les inégalités par un meilleur accès aux solutions de garde d’enfants,
- Accompagner les petits et les tout-petits en situation de handicap ou en demande de soins psychologiques et physiologiques au sein des lieux de garde
- Soutenir le lien intergénérationnel en privilégiant des solutions de garde incluant les séniors.
Un jury d’experts se réunira le 30 septembre prochain afin de sélectionner 15 associations engagées qui recevront un prix le 7 décembre à Paris.
Thierry Gaudeaux, Secrétaire de l’association GPMA : « En 2020, dans un contexte de crise sanitaire inédit, Atout Soleil s’est réinventé en mettant en avant des associations particulièrement actives pour lutter contre la crise sanitaire, économique, et sociale générée par la Covid -19. Nous avons ainsi créé les Mardis Solidaires d’Atout Soleil pour récompenser à distance 15 associations à Nantes, Amiens et Lyon. Cette année, nous dévoilerons les lauréats lors d’une remise de prix qui se déroulera, en présentiel, le 7 décembre prochain. Un moyen de valoriser l’ensemble des associations du territoire qui auront été identifiées grâce à l’appui local des parrains Generali, tous membres des réseaux commerciaux. Il nous a paru particulièrement intéressant de s’attacher au sujet de la garde d’enfants, qui dans le contexte actuel est plus que jamais une véritable problématique pour de nombreux parents. J’encourage le plus grand nombre à faire connaître notre appel à projets afin qu’un maximum d’associations qui œuvrent pour la garde d’enfants participent à cette nouvelle édition en envoyant leur candidature. »
400 000 places en crèche manquantes en France
Qu’elles soient classiques, recomposées ou monoparentales, concilier vie privée et vie professionnelle est souvent un véritable défi pour les familles. Et plus particulièrement lorsque se pose la question de la garde des enfants notamment dans un contexte de « confinements », où elle devient un casse-tête pour beaucoup…
Chaque année, les parents de milliers d’enfants de moins de 6 ans recherchent des solutions de garde durant l’année et pendant les vacances scolaires. Micro-crèches, crèches associatives, assistantes maternelles, MAM, colonies de vacances, centres aérés… Les solutions existent mais ne sont pas toujours suffisantes ou adaptées (horaires de travail décalés, travail le weekend).
Les places en crèche par exemple, manquent cruellement. Selon l’UNAF, 400 000 places supplémentaires en crèche seraient nécessaires pour satisfaire la demande des foyers français.
Autre exemple, selon le CNRS, si 4 millions de jeunes partaient en colonie de vacances dans les années 1960, ce ne sont aujourd’hui que 1,2 millions d’entre eux qui profitent de ces séjours collectifs. Prix trop élevés, absence d’aides étatiques, difficultés de se séparer de l’enfant, sont autant de facteurs qui expliquent cette situation.
Alors quelles solutions sont mises en place pour répondre aux besoins de garde des familles ? Associations et structures publiques se mobilisent au quotidien en développant des lieux d’accueil physiques mais aussi en apportant aux familles une écoute attentive et des solutions concrètes à leurs problématiques.
En 2021, Atout Soleil a choisi de valoriser les initiatives solidaires, intergénérationnelles et innovantes développées pour aider les familles à faire garder les petits et les tout-petits.
Trois catégories
Les candidatures recevables pour l’appel à projets d’Atout Soleil 2021 devront entrer dans l’une des trois catégories suivantes :
Favoriser la réduction des inégalités par un meilleur accès aux solutions de garde d’enfants
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- Pour les familles les plus fragilisées (accès et retour à l’emploi)
- Pour les familles de soignants particulièrement affectées par la crise sanitaire (horaires décalées, familles monoparentales)
- Pour prévenir les retards de développement (troubles de l’apprentissage, troubles langagiers
Accompagner les petits et les tout-petits en situation de handicap ou en demande de soins physiologiques et psychologiques au sein des lieux de garde
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- Favoriser l’accueil des enfants en situation de handicap (formation du personnel d’accueil, aménagement des locaux, handipuériculture…)
- Proposer un accès aux soins physiologiques sur les lieux de garde pour les enfants issus de familles précaires (soins dentaires, optique…)
- Accompagner les parents pour une séparation psychologiquement sereine avec l’enfant (ateliers d’échanges entre pairs, préparation de l’entrée en maternelle, travail sur le lien parents-enfants et sur le détachement.
Inclure les seniors dans la garde des petits et des tout-petits
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- Sur les territoires isolés (milieu rural, zones prioritaires…)
- En cultivant le lien intergénérationnel par la transmission de compétences et de savoirs (bricolage, travaux manuels, sorties culturelles…) entre les seniors et les petits et les tout-petits
- En encourageant des initiatives de solidarité intergénérationnelle en cas de rupture ou d’éloignement familial.
Pierre Le Roy et Cédric Faron gagnent la Plastimo Lorient Mini 6.50 : une victoire qui compte !
Pierre Le Roy et Cédric Faron remportent la Plastimo Lorient Mini 6.50 dans la catégorie des prototypes. Ils ont été les premiers à franchir la ligne d’arrivée de la première compétition organisée pour les Mini en atlantique cette année. A 6 heures 38 minutes et 5 secondes, avec une large avance sur le deuxième, le tandem qui porte les couleurs de l’association « Réseau Etincelle », gagnait l’épreuve de main de maître. C’est une victoire qui compte et qui comptera puisque c’est la première victoire de Pierre et Cédric sur le circuit Mini. C’est également la première victoire du nouveau voilier 1019 du nordiste Pierre Le Roy qui, depuis plusieurs mois, s’affaire autour de son projet avec détermination et application.
Pierre Le Roy, météorologue chez Météo France, il travaille à Villeneuve d’Ascq dans les Hauts-de-France, et Cédric Faron, le préparateur du proto à tête ronde, réalisent une superbe performance. Ils n’ont jamais lâché la tête de la Plastimo Lorient Mini 6.50 durant l’ensemble des 290 milles de la boucle et ont fait preuve de beaucoup de justesse stratégique notamment hier soir et cette nuit au louvoyage en direction de l’arrivée mais aussi au passage d’Yeu où ils ont pris la poudre d’escampette sur la concurrence qui n’a pas réussi à tenir la cadence du plan Raison très à l’aise au vent de travers, pointe à 17 – 18 nœuds !
Pierre Le Roy : « Je suis super heureux de cette première victoire sur le circuit Mini pour moi et Cédric. C’est également la première victoire de notre nouveau voilier. C’est un peu un soulagement car nous avons beaucoup donné ces derniers mois dans la construction et la préparation de notre 1019. Nous avons pris un départ prudent jeudi de Lorient. Puis au passage de Groix, nous avions déjà pas mal de vitesse et nous avons réussi à prendre la tête. Nous avons ensuite déroulé avec des pointes régulières à 18 nœuds au vent de travers. Nous arrivons à Lorient avec un voilier quasi impeccable. Je valide 290 milles en compétition ce qui est bon pour ma qualification (Pierre doit réaliser 1000 milles en course). Il y a pas mal d’émotions. C’est une victoire qui compte et qui, j’espère, va me permette de séduire des partenaires. »
Entrepreneurs pour la Planète en mer avec Sébastien Audigane
L’association Entrepreneurs pour la Planète, une idée de Christophe Caille, qui met en relation des chefs d’entreprise et des porteurs de projets environnementaux, participera à de nombreuses courses au large en 2021 dont la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre (départ le 7 novembre) avec le navigateur chevronné et talentueux Sébastien Audigane.
Un Class 40 aux couleurs d’Entrepreneurs pour la Planète
A travers Expériences pour la Planète, dirigée par Quentin Gilles, l’association Entrepreneurs pour la Planète dispose désormais d’un voilier de compétition à ses couleurs afin de mettre en avant l’ensemble de ses actions dans l’hexagone soit actuellement 70 binômes « cadres dirigeants – porteurs de projets durables » en Région Sud, Ile-de-France et Auvergne Rhône Alpes.
Un voilier marseillais mené par Sébastien Audigane
C’est le premier voilier et projet marseillais depuis longtemps et Sébastien Audigane, plusieurs fois détenteurs du Trophée Jules Verne, parmi les hommes les plus rapides à la voile autour de la planète, 450 000 milles engloutis en course, a concocté un programme d’épreuves véliques important pour 2021 avec notamment des participations aux Sables – Horta – Les Sables en juillet, la Rolex Fastnet Race en août et la Transat Jacques Vabre entre Le Havre et Fort-de-France en novembre. Le Class 40 Entrepreneurs pour la Planète aura deux objectifs en 2021 : performer sur l’eau et véhiculer les valeurs d’Entrepreneurs pour la Planète.
Ils ont dit :
Christophe Caille, Président d’Entrepreneurs pour la Planète, « faire des chefs d’entreprise le bras armé de la transition écologique » : « Nous entrons dans une nouvelle ère. Une ère où la protection de l’environnement et de notre planète est au cœur de nos préoccupations. Ce nouveau paradigme ne sera efficace que si nous comprenons que le monde de l’entreprise est un maillon clé du changement que nous devons opérer. Ce sont, en effet, les entreprises qui conçoivent et distribuent les produits et les services que nous consommons. Ce sont elles qui intègrent ou non la notion d’impact environnemental dans leurs processus de production. Il est donc vital aujourd’hui de fédérer les entreprises et leurs dirigeants autour de la protection de notre planète si nous voulons agir vite. Le voilier aux couleurs d’Entrepreneurs pour la Planète sera un porte-étendard de nos actions. Il va nous permettre d’attirer l’attention. Il sera, tout au long de 2021 un véritable laboratoire afin d’embarquer en mer des chefs d’entreprise dans une expérience qui va les aider à aller plus loin dans leur transition écologique notamment sur des thématiques liées à la mer. L’idée est de vivre ensemble un programme d’éveil et de prise de conscience environnementale à travers notre voilier Entrepreneurs pour la Planète puis d’autres supports que nous dévoilerons prochainement. »
Sébastien Audigane, skipper du Class40 Entrepreneurs pour la Planète : « Je suis ravi de porter les couleurs d’Entrepreneurs pour la Planète. Cette association véhicule des valeurs fortes et elle est dans l’action, dans le concret ce qui m’a beaucoup plu dès nos premières rencontres. L’échange, le partage de connaissances font parties de mon ADN. Avec Entrepreneurs pour la Planète, nous avons la même façon de voir les choses. Ces dernières années, j’ai eu l’opportunité de naviguer sur de nombreux voiliers différents : de la voile classique en passant par le Figaro, les voiliers du Vendée Globe, les dériveurs ou encore les ultimes… J’ai emmagasiné beaucoup d’expérience et je suis heureux de l’apporter à Entrepreneurs pour la Planète qui m’a confié un Class40. Nous allons participer cette année à trois courses majeures du circuit avec les Sables – Horta, la Rolex Fastnet Race et la Transat Jacques Vabre. Nous visons le top 5 sportivement et nous avons pour objectif de faire mieux connaître les initiatives de l’association notamment la relation entre chefs d’entreprise et porteurs de projets durables. »
Le programme 2021 du Class40 Entrepreneurs pour la Planète :
>> Jusqu’au 31 mai : navigation à Marseille pour entraînement, embarquement des binômes du programme Entrepreneurs pour la Planète et partenaires
>> Les Sables – Horta : départ le 27 juin des Sables d’Olonne
>> Rolex Fastnet Race : Départ le 8 août 2021 de Cherbourg
>> Transat Jacques Vabre Le Havre Normandie : Départ le 7 novembre du Havre, direction Fort-de-France en Martinique
A propos de Sébastien Audigane :
Né le 9 mars 1968 à Brest, 3 enfants
400 000 milles en course au large
6 passages du Cap Horn
21 traversées de l’Atlantique
7 départs de Trophée Jules Verne, Tour du Monde en équipage
Détenteur des trophées Jules Verne 2005 et 2017
Co-Skipper des courses en double.
Generali Yann Eliès 2007
Groupe Bell Kito de Pavant 2009/2010
Renault Captur G.Riecher 2013/2014 Imoca et Class 40 Mach 1
Safran Marc Guillemot 2010
La Fabrique Alan Roura intervenant perf et voiles, entrainements et Co-Skipper Transat Jacques Vabre 2019
A propos d’Entrepreneurs Pour La Planète :
Lancé en 2019, Entrepreneurs Pour La Planète est un mouvement philanthropique dédié à la protection de l’environnement grâce à des actions de mécénat de compétences entre chefs d’entreprise et porteurs de projets durables d’un même territoire. La solution : mettre en relation des chefs d’entreprise désireux de s’engager pour une cause environnementale, et des porteurs de projet en quête de savoir-faire entrepreneurial pour pérenniser et développer leur activité.
Les objectifs d’Entrepreneurs pour la Planète :
1 – Faire prendre conscience à un grand nombre de dirigeants d’entreprise que la protection de l’environnement doit faire partie intégrante de leur responsabilité et donc de leur façon de produire des produits et services
2 – Aider les porteurs de projets environnementaux dans la structuration et la pérennité de leur projet
3 – Fédérer et animer un mouvement collectif territoire par territoire qui donne la priorité aux projets environnementaux et qui entraine la transition écologique des citoyens, des entreprises de ce même territoire.
Toutes les entreprises du territoire (Groupe, ETI, PME, TPE), leurs dirigeants et leurs salariés qui souhaitent s’engager dans la transition écologique de leur structure, sont ciblés. Ils pourront initier ou amplifier leur transition écologique. Ils pourront aussi embarquer dans leur démarche tous les collaborateurs de leur entreprise autour du projet mentoré.
L’association vise à ce que le plus grand nombre d’entreprises puissent être sensibilisées pour qu’elles accompagnent en mécénat de compétences des projets environnementaux d’intérêt général et que les projets puissent avoir alors un impact plus fort et une plus grande pérennité et efficacité.
Aujourd’hui Entrepreneurs Pour La Planète, c’est dans la région Sud, 160 projets environnementaux enregistrés sur notre plateforme, 70 projets accompagnés par un chef d’entreprise ou cadre dirigeant mentor. Paris a ouvert en Octobre 2020, Lyon en avril et d’autres régions vont ouvrir une antenne dès 2021.
https://entrepreneurspourlaplanete.org/
TB PRESS – RSE

Depuis 20 ans, l’Agence TB Press communique sur des projets à sens. Au fil de nos missions, les engagements sociétaux sont devenus l’une de nos spécialités. Nous réalisons ainsi des relations presse, l’influence digitale, l’éditorial et du conseil stratégique auprès de clients qui ont décidé de donner corps à leur communication à travers des messages sociétaux.
Remettre à l’emploi des personnes en précarité avec LinkedOut – Vendée Globe – Thomas Ruyant – Advens sur le dernier Vendée Globe
Mettre en exergue des structures sportives exemplaires avec Sport responsable – Generali – Zinedine Zidane – Sébastien Chabal
Médiatiser des associations ayant des initiatives vertueuses dans le contexte Covid 19 avec Atout Soleil – GPMA
Mettre en avant de jeunes sportifs amputés équipés de lames de carbone avec Lames de joie
Médiatiser la condition d’enfants démunis à Madagascar avec le voilier Aïna, Enfance et Avenir, skippé par Aymeric Chappellier
Mettre en avant les patients atteints de la Sclérose En Plaques avec le trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP de Thibaut Vauchel – Camus
Médiatiser l’ONG Projet Imagine avec le voilier Le Souffle du Nord – Thomas Ruyant – sur le Vendée Globe 2016
Mettre en exergue l’association Vaincre la Mucoviscidose avec le skipper V and B – Mayenne Maxime Sorel
Suivre le Dakar d’Axel Allétru, pilote paraplégique
TB PRESS = RSE / SPORT / ECONOMIE
Une tournée médias avec Perrine Laffont
Très belle semaine médiatique parisienne avec Perrine Laffont !
Voici quelques belles retombées… On est super heureux chez TB Press d’accompagner cette championne hors norme !
https://www.france.tv/france-3/stade-2/2321631-emission-du-dimanche-21-mars-2021.html
Maxime Beaumont, 5 ans pour 35 secondes
Le kayakiste boulonnais, vice-champion Olympique de Kayak à Rio dans la discipline du K1 200 a pour ambition de monter sur la plus haute marche du podium lors des Jeux Olympiques de Tokyo en août. A 38 ans, Maxime Beaumont, soutenu par la Banque Populaire du Nord, se prépare activement pour cette échéance. Il passera par des sélections nationales début mai à Vaires-sur-Marne afin de décrocher son ticket pour le Japon. L’athlète nordiste est totalement focus pour ce qui pourrait être sa dernière campagne Olympique, lui qui a consacré sa vie au Kayak.
Rendez-vous est pris à Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais le 4 mars. La gare est dans son jus depuis plus de 30 ans. Boulogne, la belle, a été fortement abimée par les deux grandes guerres mais sa vieille ville a gardé un charme fou et son ouverture vers la mer et l’Angleterre appelle à de nombreuses rêveries.
L’un des grands ports de pêches français n’a qu’une envie : renaître de ses cendres et Boulogne a toutes les qualités pour réussir. Jules César et Napoléon 1er l’avaient compris. Depuis, la troisième ville du département abrite le plus grand aquarium d’Europe, Nausicaa, et ne cesse de se réinventer, touristiquement notamment.
Maxime Beaumont s’est levé de bon matin. Il n’est pas toujours à Boulogne-sur-Mer. Ce grand gabarit, 1m91, 90kg, arpente toute l’année les plans d’eau et les compétitions françaises, européennes et mondiales mais il a gardé beaucoup d’attache familial dans le boulonnais et il y réside. 9h15, sa main caleuse est ferme. Sa Toyota Yaris rouge, toute petite, emmène le grand homme vers son point de chute habituel. Elle connaît la route ! Il fait froid. Les mouettes sont au rendez-vous. Un léger brouillard flotte. L’hiver est encore bien présent dans le Nord malgré les prémices du printemps.
Première conversation et Maxime parle de sa grande course à Rio lors des Jeux Olympiques. Pour rien, il ne décroche pas le Graal, coiffé dans les dernières secondes par le britannique Liam Heath, encore aujourd’hui son principal concurrent. Il a évacué très, très vite cette frustration, l’argent Olympique a fait son effet, elle a nourri ses performances et sa soif de victoires à toute vitesse, 35 secondes, 200 mètres en mode Usain Bolt.
Arrivés à bon port, le club Boulogne Canoë Kayak est là en centre-ville, implanté le long de la Liane, ce fleuve côtier qui se jette dans la Manche. Une énorme photo de Maxime rappelle son titre de vice-champion. C’est une star boulonnaise. Lavage de mains obligatoire, masques à l’appui, Maxime prépare très vite son kayak boulonnais qui l’attend. Une tige de carbone conçue par la marque Nelo, une embarcation prototype mais soumise à une jauge pour tous, même longueur, largeur définie afin d’être un peu près à armes égales. Le reste, c’est le sportif qui fait la différence. Il se change, enfile ses lycras et en 10 minutes, le colosse est sur l’eau prêt pour un entraînement en solitaire d’une heure. Le tableau ne donne pas vraiment envie mais Maxime a la niaque et prépare une compétition pour le week-end où il va retrouver certains adversaires français (il a remporté cette épreuve en 200 et 400 depuis). Trois coups de rames et il est déjà loin le bougre. L’objectif dans un premiers temps est de s’échauffer. Maxime accélère ensuite, chronomètre à l’appui. Le temps file.
Une heure après, il est satisfait et revient à terre pour raconter son parcours, sa vie avant de partager une blanquette de veau bien méritée dans son appartement où il aime pratiquer le pilates mais également la musculation, exercice primordial pour son activité de haut niveau qui demande une explosivité du haut du corps très importante mais également un entretien des jambes constant.
Passion Kayak
Il est né le 23 avril 1982 à Boulogne-sur-Mer. Ses parents travaillaient à la sécurité sociale et ont toujours supporté Maxime plaçant classiquement les études avant la pratique du Kayak. « J’ai été boulonnais jusqu’à l’âge de 19 ans, j’ai poursuivi ensuite mes études à Lille » indique Maxime. Il étudie à Notre Dame en maternelle puis à Haffreingue en primaire, au collège et au lycée, institution stricte du boulonnais. Il habite au chemin vert. « J’ai eu une enfance paisible facilitée par mes parents. J’étais un élève fainéant. La moyenne me suffisait. Je faisais un peu le minimum. »
Dès 6 ans, Maxime a un appétit pour le sport. Il pratique la gym, le foot et l’équitation puis un beau jour, à l’âge de 9 ans, le Kayak. « Tous les étés ma grand-mère m’emmenait sur la plage de Boulogne-sur-Mer face au mythique boulevard Sainte-Beuve. La plage n’est pas très grande et ma grand-mère a détecté que le club de Canoë Kayak s’étendait à cet endroit. J’ai donc alors pratiqué le kayak sur mer. Cela m’a plu tout de suite. Dans la foulée, je me suis inscrit au club. Le kayak était un sport original, différent et j’aimais ça. Cela changeait mon quotidien. »
La victoire à 10 ans
L’année de ses 10 ans, Maxime remporte sa première compétition chez les poussins. Six mois plus tard ont lieu les Jeux Olympiques de Barcelone. Didier Hoyer, boulonnais, décroche une médaille de Bronze en canoë en ligne. « Cela a créé évidemment une émulation. Je commence à avoir envie de devenir sportif de haut niveau. Progressivement, je passe au niveau régional, inter régional puis national. J’ai un peu de mal à percer contrairement à mes copains en canoë, Boulogne étant plus penchée sur cette spécialité mais je m’accroche et je crée ma différence en restant en kayak. Je gagne régionalement mais j’ai une maturité assez tardive car je n’intégre pas de dispositifs précis et je ne m’entraîne que le mercredi et le samedi. »
100% sport
Bac en poche, Maxime négocie avec ses parents et obtient le droit d’aller au club tous les jours. Il décroche une médaille de Bronze au Championnat de France Junior. A partir de là, il est sur la scène nationale. Première sélection en équipe de France à 20 ans ! A 21 ans, première sélection Sénior et médaille de Bronze au championnat d’Europe… Parallèlement, Maxime intègre un Staps et est licencié. Il passe le concours de professeur de sport afin d’être entraîneur et encadré dans le kayak. Il travaille au club de char à voile de Boulogne qui cherchait un brevet d’état kayak. Ensuite, à 27 ans, il incorpore professionnellement le club de Kayak pour sept ans afin de former la jeunesse. « Au début, je travaillais à plein temps mais ce n’était pas viable. J’avais des journées de fou accumulant entraînement et travail. Didier Hoyer, notre président de club, m’aide alors afin d’avoir un programme plus adapté pour le haut niveau. J’enchaîne instantanément les résultats avec une première finale mondiale en 2010 en monoplace sur 1000 mètres (huitième). Je réunis des partenaires autour de moi. »
Mature sportivement sur le tard, la consécration européenne
En 2011, Maxime évolue sur le quatre place de la fédération mais cela ne se passe pas bien. Il revient au solo et décide de s’attaquer au sprint, 200 mètres. Il termine à une belle quatrième place au championnat du Monde et ouvre un quota olympique pour la France. « Ma carrière sur 200 mètres est lancée. Cette position au Mondial change ma trajectoire et je deviens aussi Champion de France. J’ajoute qu’une blessure au coude en 2009 m’a beaucoup changé notamment ma façon d’aborder mon sport mentalement et dans les exercices de préparation physique. » Maxime évolue alors à très, très haut niveau. Il est quatrième aux Jeux Olympiques de Londres 2012 et remporte le Championnat d’Europe 2019. « J’ai toujours performé depuis 2011 mais c’est vrai que j’ai mis pas mal de temps à gagner à l’international. Le pôle France, mon intégration à l’INSEP, mes entraîneurs m’ont beaucoup aidé dans mon cheminement. L’alchimie sportive a pris du temps à prendre mais elle a fini par venir grâce à l’addition de nombreuses petites choses. Ma victoire au Championnat d’Europe en 2019 à Minsk a été une consécration de mon travail acharné. Le vent était de face. Je sais que j’ai un bon finish car je viens du 1000 et j’ai de l’endurance. Je pars bien. Je me rends compte que mes adversaires sont quasi à côté de moi au bout de 100 mètres. Je sais à ce moment qu’avec ma capacité à aller vite dans la dernière ligne droite, j’ai quasi gagné et c’est ce qui se passe. »
Rio, le rêve Olympique
Avant la consécration européenne et la victoire, Maxime entre dans le panthéon Olympique décrochant l’Argent au Brésil. « Je sens tout de suite que j’ai de bonnes sensations. Je fais une belle course. Avec le recul, je changerai bien quelques trucs mais cette deuxième place Olympique m’a comblé et m’a donné beaucoup de forces dans ma campagne Olympique vers Tokyo. Je ne suis pas revanchard. Je veux juste essayer de réaliser mon rêve d’être Champion Olympique, d’aller le plus vite possible sur 200 mètres alliant explosivité sur 15 secondes et endurance dans l’effort par la suite. »
Pour une campagne de 5 ans
La crise sanitaire est passée par là. Les jeux japonais n’ont pas eu lieu en 2020 et se courront, pour finir, cette année. « Nous avons eu deux années pré-olympiques. Je vais avoir 39 ans. Faire deux années de préparation consécutives avec la pression qu’elles amènent, c’est assez usant et cela a un impact évidemment physique. Je dois être très vigilant sur la récupération. Cela donne plus de temps aux petits jeunes pour aller à la recherche de pap ! Cela m’a permis aussi de corriger le tir sur certains points. »
14h00, l’interview est terminée. Maxime montre sa médaille d’Argent, un souvenir magistral. Il a une nouvelle session de navigation prévue à 15h00 et compte faire un petit footing. Sa vie de sportif est réglée comme du papier à musique. Tout est mis en place pour 35 secondes, la finale Olympique sur un stade japonais qu’il connaît déjà, et qui s’apparente un peu au bassin Napoléon à Boulogne dit-il l’air confiant et sûre de ses forces. Forza Maxime ! L’ensemble des collaborateurs de la Banque Populaire du Nord est derrière toi !
Le francilien Jean Marre va traverser l’Atlantique
Jean Marre, originaire de Saint-Germain-en-Laye, n’a pas froid aux yeux. En tant qu’amateur éclairé, il prendra le départ de la Mini Transat le 26 septembre des Sables d’Olonne en direction de la Guadeloupe via une escale aux Canaries.
Rien ne prédestinait Jean Marre à épouser le chemin de la course au large. Le jeune homme, 27 ans, a vécu dans les Yvelines loin de la mer, dans une famille qui n’a aucun lien avec l’océan. Pourtant, il s’est lancé le défi l’année dernière de traverser l’Atlantique en compétition à bord des fameux Mini 6.50, véritable coque de noix, et antichambre réputée des grands voiliers océaniques tels que les monocoques du Vendée Globe.
Pour assouvir ce rêve d’enfance, il a suivi avec passion depuis 2002 toutes les éditions de la Route du Rhum et du Vendée Globe, Jean Marre est entré de plain-pied dans ce nouveau monde pour lui et a acheté un Pogo 2, voilier de 6m50 d’ancienne génération afin d’apprendre, découvrir au sein du pôle d’entraînement de la Turballe. Résultat, même si tout n’est pas encore totalement calé, les manœuvres à bord, la météo à appréhender sur une Mini Transat qui est sans assistance et sans communication avec la terre…, Jean, diplômé de Sciences Po à Lille, titulaire d’un master Entrepreneuriat et gestion de Projet à Dauphine, officier pendant 6 mois dans l’armée de Terre au sein d’un régiment parachutiste, se lance dans ses premières courses en solitaire en 2019 à côté de sa vie parisienne. Et c’est une révélation :
« Tout est difficile voire laborieux mais j’ai trouvé l’année dernière ce que je voulais faire les prochaines années » déclare Jean. « J’ai beaucoup appris et j’ai donc assez logiquement décidé de changer de voiliers de série. J’ai désormais un Maxi 6.50 qui est plus performant. J’ai quitté toute ma vie parisienne, mon travail dans un cabinet de conseil… pour Lorient et un projet à temps-plein. Cette sensation physique dans mes tripes m’a confirmé que j’ai bien fait. Je suis au bon endroit et j’apprends constamment. C’est beaucoup d’heures en mer et à terre mais aussi du plaisir. »
Grâce à cet engagement à 100%, Jean a réalisé une belle saison 2020 terminant à la quatrième place de la Mini en Mai, à la cinquième au Championnat de France de course au large.
Il ne va donc pas chômer en 2021. Sous la houlette du coach Tanguy Leglatin, Jean va participer dès maintenant à de nombreux stages au large de Lorient afin de continuer à progresser et se présenter dans les meilleures dispositions au départ de la Mini, cette course remportée par Yves Le Blévec, Thomas Ruyant, Armel Tripon ou encore Ian Lipinski. Jean va enchaîner également les compétitions d’avril à juillet, rechercher constamment des partenaires afin de le soutenir et écrire peu à peu son nouveau parcours loin de l’univers de l’ovalie, son autre passion.
Thomas Ruyant les pieds sur terre

Thomas Ruyant continue de prendre jour après jour, de rencontres en réunions, avec plaisir et surprise, la mesure de l’impact de son Vendée Globe sur son équipe, ses partenaires, ses amis et sur le grand public.
Les pieds bien ancrés dans la réalité d’un projet jeune, mené tambour battant en un peu plus de deux ans, le navigateur Nordiste avance la tête auréolée d’étoiles, celles de ses rêves et ambitions à venir. Ce Vendée Globe 2020-2021 n’était qu’une étape vers plus de maturité, plus d’excellence, plus d’innovations, plus d’accomplissements. Une base solide, personnalisée par son partenaire d’exception Advens, une démarche sociétale culottée et une équipe technique fidèle et soudée, lui offre la chance rare de pouvoir appréhender avec sérénité et ambition son avenir de marin et d’entrepreneur.
A l’heure d’aborder avec clairvoyance et discernement les mille et un débriefings techniques, architecturaux, gestionnaires ou de communication de son projet 2020, son carnet de route est clair, organisé autour d’une ambition affichée vers la prochaine Route du Rhum, avec la montée en puissance logique et progressive de The Ocean Race Europe en mai – juin, course en équipage mixte au départ de Lorient, avec des escales au Portugal et en Italie, le Défi Azimut, en septembre à Lorient, et d’une Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre en double et en direction de Fort-de-France en Martinique.
Plus lucide et déterminé que jamais, Thomas Ruyant s’offre le luxe d’une introspection sans concession pour écrire le nouveau chapitre de sa quête du Vendée Globe.
De nombreuses voies de progression
« Je suis toujours dans mon Vendée Globe » insiste Thomas, au détour d’une série de rendez- vous dans son Dunkerquois natal. « C’est en allant à la rencontre de mes partenaires et de mes nombreux soutiens dans le Nord et un peu partout en France, que je réalise un peu mieux ce que nous avons accompli en très peu de temps, avec le montage d’un projet Vendée Globe écrit depuis une page blanche, jusqu’à mon arrivée aux Sables le 27 janvier dernier. L’heure est aux analyses de tous les compartiments du jeu. Au sein de mon équipe et avec mon partenaire Advens, nous nous disons les choses, sans ambages, dans un esprit constructif. Nous avons fonctionné en mode accéléré un peu comme une start-up, avec les bons et les moins bons aspects de cette méthode. Nous en tirons les leçons, déjà totalement projetés vers l’avenir. Nous pouvons, devons et voulons progresser dans tous les compartiments du jeu, à commencer par notre bateau bien sûr. Le nouveau chapitre à écrire passe par l’optimisation, l’amélioration de notre plan Verdier, à partir des vérités de notre Vendée Globe et notamment avec l’aide de la team « recherche et développement » d’Advens. Foils, carènes, plans et combinaisons de voilure, data performance… Tous les dossiers sont sur la table. C’est passionnant ! »
La Route du Rhum en ligne de mire
Un partenaire engagé, une équipe bien en place, un bateau qui a montré une partie de son potentiel, et un programme alléchant sur les deux prochaines années, avec un objectif avoué, la Route du Rhum… Thomas Ruyant s’offre le temps de toutes les réflexions. « Pourquoi pas un bateau neuf à l’échéance 2024 ? » lâche-t’il. « Il n’y a pas de rupture dans notre histoire. Notre bateau actuel continue sa vie, son développement. Les idées foisonnent et on se pose parallèlement la question d’un bateau neuf pour le prochain Vendée Globe. Nous sommes dans le bon timing et prenons le temps de la réflexion et de la concertation avec tous les partis concernés, techniques et partenaires. Le bateau va progresser jusqu’à la Route du Rhum, et nous allons fonctionner avec la perspective d’un bateau neuf en tête. »
Ne pas perdre l’esprit Start-Up
Le Vendée Globe est un impitoyable filtre auquel aucune insuffisance n’échappe. Je sais où je dois encore grandir et progresser, en structurant certains domaines. Mais je tiens à conserver l’esprit « start-up » qui nous a animé ces trois dernières années. Nous sommes ouverts à toutes les innovations, à toutes les révolutions. C’est la force de notre projet inspiré par Alexandre Fayeulle et sa société Advens, premier pure-player de la cybersécurité en France. Il a insufflé ce nouveau mode de sponsoring, qui place le sport au coeur de la mise en lumière de sujets sociétaux et en véritable levier d’impact. Nous voulons pousser davantage encore l’expérimentation LinkedOut. La notoriété est une chose éphémère, et nous devons redoubler d’effort pour davantage mettre sous les projecteurs l’action de LinkedOut, remettre à l’emploi des personnes en précarité. Naviguer, dans une démarche d’excellence et d’innovation, tout en donnant du sens à notre action, voilà ce qui me fait avancer. »
Le programme idéal
« Naviguer en équipage est fondamental pour valider les idées développées en chantier. The Ocean Race Europe, en mai, sera la première pierre de notre reconstruction. Puis viendra la Transat Jacques Vabre et son format en double idéal pour se projeter dans une configuration proche du Solitaire. Par le passé, avec l’apport de grosses pointures comme Adrien Hardy et Antoine Koch, j’ai énormément appris. Il en sera de même pour l’équipier appelé à m’épauler en octobre sur la route de la Martinique. Nous allons, avec pragmatisme, pousser tous les curseurs de la performance vers le haut. On a de l’énergie, des idées et de l’appétit ! »
Le calendrier sportif 2021 et 2022 de TR Racing, la structure de Thomas :
- The Ocean Race Europe : 3 étapes, départ de Lorient le 30 mai
- Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre : départ le 7 novembre en direction de La Martinique en passant par l’archipel de Fernando de Noronha
- Vendée – Arctique – Les Sables : mai – juin 2022
- La Route du Rhum – Destination Guadeloupe : départ le 6 novembre 2022 de Saint-Malo en direction de Pointe-à-Pitre Guadeloupe
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L’OCEAN FIFTY Solidaires En Peloton sur un nouveau circuit
La conférence de presse qui s’est tenue ce jour à Paris, organisée par la Classe, nouvellement nommée OCEAN FIFTY (ex Multi50) et la société Upswing, a dévoilé un nouveau circuit dédié à ces trimarans : le Pro Sailing Tour. En mai, juin, juillet et août, les OCEAN FIFTY, dont Solidaires En Peloton mené par Thibaut Vauchel-Camus, vont participer à des Grand Prix à Brest, La Rochelle, Las Palmas et Marseille. Une très belle nouvelle pour la Classe OCEAN FIFTY et Thibaut Vauchel-Camus, vice-président et skipper engagé. Ses impressions…
« En tant que chef de projet et skipper, c’est hyper excitant de participer à un circuit aussi original, géographiquement parfait et très communicatif pour nos partenaires, nos supporters et les patients atteints de la sclérose en plaques que nous soutenons. En tant que vice-président de la classe, l’arrivée de ce nouveau circuit, spécifique à nos trimarans, concrétise nos choix depuis 2017 à se concentrer sur une flotte compétitive et homogène. »
Une diversité de territoire maritime
« Notre venue dans quatre grands ports habitués à la voile de haut niveau va nous permettre de nous exprimer en compétition devant de nombreux spectateurs et dans des conditions météorologiques variées. Brest, La Rochelle, Marseille, Las Palmas ont de fortes identités maritimes et cela sera un plaisir d’amener nos voiliers spectaculaires dans ces stades nautiques. Je pense que ces Grand Prix seront populaires. »
Plus de 5000 milles en quatre mois
« En plus des Grand Prix, nous allons engloutir pas mal de milles en peu de temps. Je ne pense qu’il y ait autant de voiliers capables de faire autant de distance dans une période aussi restreinte. Les OCEAN FIFTY vont exprimer leur potentiel en convoyage afin de rallier chaque escale. Ces ralliements vont nous permettre de nous entraîner au grand large pour la Transat Jacques Vabre qui sera l’un des objectifs de la saison. »
Pour la gagne
« Je vais aligner un équipage stable sur ces quatre Grand Prix, contrairement aux autres années. Je compte, avec Solidaires En Peloton, jouer la gagne sur le Pro Sailing Tour, en toute humilité car il y a aura de nouveaux concurrents qui affichent de beaux potentiels. Mais nos ambitions sont élevées. Nous avons l’expérience et nous faisons maintenant partis des plus anciens de la Classe avec Gilles Lamiré. Ces compétitions seront une très bonne préparation à la Transat Jacques Vabre à laquelle je vais participer avec Fred Duthil. »
Pour les patients atteints de la Sclérose En Plaques
« Les différents Grand Prix seront, enfin, un bon moyen, à l’instar de 2020 et notre SEPtour, d’accueillir à notre bord, avant ou après les compétitions, les patients atteints de la Scléroses En Plaques, les chercheurs et nos partenaires. Nous ajouterons certainement quelques étapes supplémentaires au fil de nos navigations afin d’aller à la rencontre des patients. Je pense notamment à Boulogne-sur-Mer et Fécamp. »
Le Belem se prépare
Même si l’on ne connait pas encore la date, les musées vont rouvrir prochainement en France et c’est tout un pan de l’économie française qui reprendra vie. Le Belem fait partie de ces opérateurs culturels en sursis, qui attendent le feu vert gouvernemental avec impatience. Mais l’équipage du Belem ne reste pas les bras croisés. Au contraire, ils sont 11 membres d’équipage à s’activer sur le pont du navire pour que tout soit prêt au 11 juin 2021, date du coup d’envoi de la saison de navigation 2021. Au programme, 19 séjours de navigation en Méditerranée, Atlantique, Manche et Mer du nord.
Aymeric Gibet, commandant du Belem : « Dans quelques jours, nous allons recevoir la visite annuelle des affaires maritimes qui délivreront le permis de navigation 2021 du Belem : une visite fondamentale et obligatoire, préparée activement par l’équipage. L’enjeu est de vérifier la sécurité et la conformité administrative du navire avant son retour à la mer. Les autorités contrôlent ainsi l’ensemble du matériel mais aussi la bonne préparation de l’équipage aux différents scénarii possibles, comme par exemple, le cas de l’homme à la mer. Le jour J, nous effectuerons des exercices pratiques, devant les inspecteurs, pour leur prouver être prêts à tous les cas de figures. Nous profitons également de ce temps de préparation pour former les nouveaux membres d’équipage, réaliser les inventaires et entretenir le navire (travaux de peintre et d’étanchéité du pont). Suite à cet audit, l’équipage sera prêt pour ouvrir, dès que possible et jusqu’au 10 juin, les ponts du navire aux visiteurs attendus à Cannes, son port d’hivernage, puis au cœur d’autres grands ports choisis en Méditerranée. Les 19 navigation programmées suivront dans la foulée, à compter du 11 juin.
Après une année blanche sans navigation en 2020, due à la crise sanitaire, la fondation Belem conjure le mauvais sort en proposant à tous d’embarquer entre 3 et 6 jours, en toute sécurité, à bord du trois-mâts, sur l’une des 19 navigations 2021. Du 11 juin au 30 septembre 2021, le Belem, son équipage et de nombreux stagiaires retrouveront la mer au fil de navigations autour du littoral hexagonal. De Cannes à Dunkerque, via l’Espagne et le Portugal, la fondation, armatrice du Belem, a concocté un calendrier alléchant qui permettra à beaucoup de reprendre enfin le large et de retrouver une forme de liberté, tout en respectant les protocoles sanitaires du moment. Chaque navigation permet à 48 personnes de découvrir la vie à bord d’un grand voilier du 19e siècle, dans les conditions de sécurité du 21e siècle. De telles expériences riches en découvertes et rencontres ont tellement fait défaut en 2020 !
Maxime Sorel boucle son Tour du Monde en Mayenne
Le monocoque V and B – Mayenne est arrivé hier à Laval par la route et en convoi exceptionnel. Il a été mis à l’eau sur la Mayenne par les équipes de Maxime Sorel et sera visitable par les mayennais du 15 au 28 mai quai Béatrix de Gâvre. Maxime Sorel, 10ème du dernier Vendée Globe a partagé beaucoup avec ses supporters et ses partenaires depuis son arrivée aux Sables d’Olonne.
Un fort engouement a lieu autour de Maxime Sorel en Mayenne, territoire de ses partenaires, le département et V and B. A l’annonce de la possibilité de visiter V and B – Mayenne à Laval, 1000 places ont été bookées en 27 minutes, un exemple concret de l’envie des mayennais de découvrir un peu plus la maison de Maxime lors de son Tour du Monde et de rencontrer le navigateur. De plus, le 17 mars, une vente aux enchères au profit de l’association Vaincre la Mucoviscidose, dont Maxime est le parrain national, a été mise en place.
« Nous allons mettre en vente des bouteilles d’exception, distribuées par V and B, et qui ont fait le Tour du Monde » déclare Maxime « mais aussi un ciré Helly Hansen, une montre Réservoir Watch, des bottes Rouchette… Je suis très fier d’amener mon voilier à Laval afin que le plus grand nombre s’accapare mon aventure et découvre mon monde embarqué. Depuis mon arrivée en Vendée, j’ai enchaîné les sollicitations avec 20 jours de relations publiques à la rencontre des écoles, du public et de mes partenaires en Mayenne évidemment mais également à Saint-Malo et à Paris. J’ai aussi planché sur la suite de ma carrière de navigateur. Nous travaillons actuellement avec mes partenaires sur la suite à donner à mes projets et sur mon souhait d’être au départ du Vendée Globe 2024. »
Maxime Sorel est totalement tourné vers le futur. « Je ne pense déjà plus à ma course. Le Vendée Globe est derrière moi. Ce qui m’anime est l’avenir et le temps présent avec les supporters. J’ai tout de même réussi à couper à la montagne. J’ai d’ailleurs été très étonné que l’on me reconnaisse à Chamonix notamment alors que j’étais en vêtements de ski ! Cela fait un peu bizarre. »
Comme à son habitude, les vacances de Maxime n’ont pas été de tout repos. Le tourdumondiste a accumulé les défis sportifs comme l’ascension d’une cascade glacée, du ski de randonnée et de fond et même du parapente acrobatique avec le champion du Monde de la discipline Eliot Nochez. Inarrêtable Maxime Sorel !
Championne du Monde !!
Il lui manquait un titre dans son large palmarès. Perrine Laffont a remporté ce jour le Championnat du Monde du single au Kazakhstan et ajoute une très belle ligne à son parcours sur la coriace piste d’Almaty. Décidément, à seulement 22 ans, la sportive ariégeoise affole les compteurs et règne en maîtresse sur le circuit féminin du ski de bosses. Elle tentera demain de s’adjuger un troisième titre de Championne du Monde en parallèle. La Championne Olympique qui disputera ses troisièmes Jeux l’année prochaine en Chine compte 21 victoires en Coupe du Monde et est déjà certaine d’accrocher un quatrième globe de cristal.
Quelle victoire ! Depuis quelques jours, il y avait pas mal de pression autour de Perrine. Tout le monde lui parlait que d’une chose à savoir cette descente, ce run en solitaire du Championnat du Monde, la seule réelle victoire qui lui manquait à son palmarès. La championne est restée dans sa bulle en pleine concentration essayant au maximum de se détacher de l’événement, forte d’une saison tonitruante malgré le contexte sanitaire et elle l’a fait terminant la super finale du Championnat du Monde single, qui se courrait en fin de matinée en France, avec plus de points que sa concurrence. L’athlète pyrénéenne, très bien préparée par le staff de l’Equipe de France de ski de bosses de la Fédération Française, notamment à l’Alpe d’Huez, n’a pas flanché et écrit au fil des compétitions sa légende, elle qui n’est jamais rassasié de victoires et qui peu à peu entre dans l’histoire du freestyle. Perrine va devoir maintenant se remettre de cette grande performance afin d’aborder au mieux le Championnat du Monde de demain, cette fois en parallèle.
Perrine Laffont : « C’est incroyable ! J’attendais ce titre depuis 2019. J’avais beaucoup de pression. La kazak était forte mais je me suis remobilisée avant la super finale en me disant que j’étais numéro 1 Mondial. J’ai mis de la musique à fond avant mon run pour me mettre dedans et pour me motiver à fond ! C’est fait. C’est une belle délivrance. Je vais savourer ce premier titre de Championne du Monde en single car c’est énorme d’avoir quasi tout gagné dans ma discipline. Je souhaite remercier le staff de l’Equipe de France, la Fédération, mon entourage, mes supporters et mes partenaires qui sont toujours derrière moi dans les moments où ça va un peu moins bien. »
Premières sensations pour Pierre Le Roy
Depuis la mise à l’eau le 12 février de son nouveau prototype de 6m50, construit en vue de la Mini Transat 2021, le lillois Pierre Le Roy n’a pas chômé et s’est attelé à découvrir son voilier à étrave ronde.
« Nous avons, dans un premier temps, sur le plan d’eau de Lorient, vérifié les basiques du bateau afin de voir si tous les systèmes fonctionnaient. J’ai enquillé de petites navigations avec David Raison, l’architecte, mais également François Jambou et Ian Lipinski qui ont gagné les deux dernières Mini Transat sur un voilier similaire » déclare le navigateur – amateur, météorologue chez Météo France et qui est toujours à la recherche d’un partenaire – titre. « Nous avons rapidement constaté que ça marchait bien. Dans un deuxième temps, j’ai tiré un peu plus sur la machine. Le comportement général du voilier m’a surpris. Nous avons atteint des vitesses dont je n’avais pas l’habitude avec une pointe, au portant, à 17 nœuds et j’ai été bluffé par le peu de décélération. »
Le Mini neuf de Pierre est facile à la barre, ne mouille pas, passe la mer avec délicatesse et plane appuyé sur sa quille. « Son comportement général est agréable. On a une impression de légèreté » ajoute celui qui souhaite être un candidat au podium à l’arrivée de la Mini Transat en Guadeloupe.
Pierre va entrer en mars dans une nouvelle phase de sa préparation enchaînant les navigations avec Rémi Aubrun de la voilerie All Purpose pour l’optimisation des voiles et se consacrant aux réglages fins afin de performer. « Il va falloir maintenant que j’apprenne à utiliser mes voiles selon les conditions et que j’affine mes réglages de gréement et du mât. Je vais participer à des stages organisés par Tanguy Leglatin et j’ai hâte de commencer à me confronter à la concurrence afin de savoir si mes premières sensations sont bonnes. »
Retour aux affaires pour le trimaran Solidaires En Peloton – ARSEP
Le Multi50 Solidaires En Peloton – ARSEP a été mis à l’eau hier, à Lorient, suite à un chantier hivernal complet. Thibaut Vauchel-Camus sera au départ de la Transat Jacques Vabre, traversée de l’Atlantique en double, début novembre, avec Fred Duthil.
« On ne change pas une équipe qui marche bien » déclare Thibaut. « J’embarque donc Fred Duthil à nouveau avec grand plaisir sur la Transat Jacques Vabre. Nous avions terminé deuxième en 2019. Nous avons une marche à franchir. Fred, au-delà de ses qualités indéniables au grand large, va apporter son expertise au niveau des voiles puisque sa voilerie, Techniques Voile, va s’occuper de livrer une nouvelle garde robe pour le bateau. »
Thibaut et son équipe convoieront dès demain Solidaires En Peloton – ARSEP vers Saint-Malo. Le Multi50 a fait peau neuve ces dernières semaines et arbore un nouveau numéro. « Nous avons apposé une nouvelle peinture à notre voilier » indique Thibaut. « Nous avons accumulé beaucoup d’expérience ces dernières années à bord de Solidaires En Peloton – ARSEP avec 50 000 milles parcourus. L’idée était de valoriser cette expérience en apportant quelques modifications techniques et en allégeant sensiblement le bateau. Je me projette déjà vers la Route du Rhum – Destination Guadeloupe 2022 et il était important d’optimiser le voilier dès maintenant afin d’avoir une saison pleine avant cette échéance qui me tient à cœur puisque je suis originaire de Guadeloupe. Les flotteurs arborent un nouveau numéro : 120 000. En effet et hélas, il y a de plus en plus de diagnostiqués Sclérose En Plaques en France. En moins de 4 ans, nous sommes passés de 100 000 à 120 000 et il me semble important de le faire savoir, c’est d’ailleurs le rôle premier de notre défi. »
D’autre part, Thibaut va s’atteler ces prochaines semaines à la recherche de nouveaux partenaires afin de boucler son budget.
Perrine Laffont maîtrise et s’offre un quatrième Globe de cristal
La championne Olympique de ski de bosses a remporté vendredi l’épreuve en simple de Deer Valley aux USA qui avait lieu dans le cadre de la Coupe du Monde. Elle termine à la cinquième place en duel. La championne ariégeoise réalise un quasi sans-faute depuis le début de sa saison avec 4 victoires sur 5 épreuves. Depuis quelques années, Perrine éclabousse le circuit mondial de ski de bosses puisqu’elle a gagné 21 fois en Coupe du Monde. Mathématiquement, elle ne pourra plus être rattrapée au classement général et s’adjuge donc un quatrième globe de Cristal. Les deux mois d’interruption à cause de la crise sanitaire n’ont pas eu d’impact sur le ski et les sauts de Perrine. Avec l’équipe de France de ski de bosses, l’athlète continue sa marche en avant alternant périodes de pause et d’entraînements intensifs. Perrine va désormais se préparer au mieux pour les Championnats du Monde de la discipline qui auront lieu au Kazakhstan les 8 et 9 mars puis la finale de la Coupe du Monde au même endroit le 14 mars.
Les Trophées Sporsora 2021 récompensent l’entreprise de cybersécurité Advens pour son sponsoring innovant, responsable et engagé
Chaque année, les Trophées Sporsora récompensent les acteurs du monde du sport, qu’ils soient des marques, agences, start-ups ou encore athlètes. Pour la 17ème édition, tous concourraient pour la 1ère fois dans une seule et unique catégorie récompensant 6 initiatives de l’année 2020 qui ont eu pour objectif de développer des concepts innovants, servant l’économie du sport et son impact positif et responsable. Ce mardi 2 février 2021, le jury, présidé par Tony Parker, a récompensé Advens, leader français de la cybersécurité. L’entreprise accompagne depuis 4 ans Thomas Ruyant dans son projet sportif, humain et technologique de conquête du Vendée Globe et s’est mis dans l’ombre pour mettre en lumière LinkedOut, le réseau de ceux qui n’en ont pas.
C’est à bord de l’IMOCA LinkedOut dernière génération que le skipper nordiste vient tout juste de boucler son tour du monde à la voile en solitaire, après 80 jours aux avant-postes d’une course épique, dont il a franchi la ligne d’arrivée en 4ème position ce jeudi 28 janvier 2020 au terme d’une lutte de tous les instants. Au-delà de l’exploit sportif, c’est une véritable performance sociétale qui vient d’être réalisée, en propulsant le dispositif LinkedOut sur le devant de la scène ! Sur une promotion de 80 candidats en situation de précarité et motivés à travailler, 37 ont retrouvé un emploi, une vingtaine sont en process de recrutement, plus de 170 offres ont été déposées sur la plateforme LinkedOut et plus de 100 entreprises se sont impliquées dans le dispositif de réinsertion professionnelle. Et la course à l’emploi pour ces personnes exclues ne fait que commencer…
A l’origine de cette initiative, la société Advens convaincue que les entreprises ont un rôle clé à jouer dans la transformation de notre société. Il y a 1 an, avant la crise sanitaire mondiale que l’on connait, elle avait décidé d’offrir la visibilité et le naming de son voilier à LinkedOut, un dispositif de la tech positive qui remet à l’emploi des personnes en situation de précarité. Advens a ainsi souhaité utiliser la puissance médiatique du Vendée Globe pour servir de caisse de résonnance à LinkedOut et de la force mobilisatrice autour de ce défi hors normes, pour engager le plus grand nombre dans une course au changement en faveur de l’inclusion.
Alexandre Fayeulle, Président et fondateur d’Advens :
« Ce trophée est une magnifique récompense pour tous les acteurs de ce projet : Thomas et toute son équipe qui viennent de réaliser une immense performance sportive, les équipes du Réseau Entourage et de LinkedOut qui se battent chaque jour pour remettre à l’emploi des dizaines de personnes aujourd’hui exclues du système, et les équipes Advens fières de voir leur engagement et leur performance générer autant d’impact … C’est aussi un nouveau coup de projecteur et un nouveau shoot d’espoir et d’énergie pour les candidats LinkedOut.
Advens n’avait pas vocation à sponsoriser un athlète ou un événement sportif, cette formidable aventure s’est construite de façon très spontanée, guidée par les rencontres : celles avec Thomas et avec le Vendée Globe il y a 4 ans, puis avec le concept et les équipes LinkedOut fin 2019, … Finalement, nous avons trouvé avec le sponsoring sportif un formidable levier d’impact sociétal qui nourrit notre raison d’être chez Advens et l’engagement de notre communauté : collaborateurs, clients et partenaires. C’est un modèle très vertueux que je souhaite généraliser, dans lequel la performance sociétale et la performance économique d’une entreprise se nourrissent l’une et l’autre.
Face aux urgences sociales et environnementales, nous n’avons plus le choix, nous devons tous nous mobiliser : entreprises, sportifs, artistes, médias, politiques, citoyens, … Les entreprises doivent aujourd’hui répondre aux attentes de leurs équipes et de leurs clients, qui sont tous en quête de sens, et le sport offre justement un formidable levier pour sensibiliser, éduquer et mobiliser le grand public, en particulier les jeunes. Associer la puissance économique et financière des entreprises à la puissance médiatique et mobilisatrice du sport est une vraie opportunité pour transformer notre société … Dans notre cas de figure, associer la performance économique d’une entreprise, la performance sportive d’un athlète de haut niveau, la puissance médiatique et mobilisatrice d’un évènement comme le Vendée Globe, et le savoir-faire d’une association ont permis d’impulser une véritable course au changement pour l’inclusion qui devrait changer la vie de centaines et même de milliers de personnes dans les prochaines années. Ensemble et en avance ! »
Il a fait son MAX

#FR# LES SABLES D’OLONNE, FRANCE – 30 JANVIER: Skipper Maxime Sorel, VandB – Mayenne, est photographié dans le chenal lors de son arrivée du Vendee Globe, le 30 Janvier 2021. (Photo Jean-Marie Liot/Alea)
Il a tout d’un grand Maxime Sorel !
A LIRE notre communiqué final : https://mailchi.mp/f9bcd51d3b49/il-a-fait-son-max-maxime-sorel-10me-du-vende-globe-communiqu?e=e91856d29d
Thomas Ruyant et LinkedOut, envers et contre tout

Il y a des communiqués de presse qui comptent !